Les démarches d’un processus de recrutement reviennent aux étapes d’un jeu de séduction. Les deux parties se rencontrent si, selon ce qu’elles se partagent, il y existe une correspondance ! Les formules bateaux et les copiés-collés sont à éviter si vous souhaitez vous faire remarquer.

Comment redonner alors son éclat à un document utilisé et vu au quotidien depuis des années dans le monde du recrutement ?

Chez U-Raise, nous vous communiquons les clefs d’une lettre de motivation percutante, et ainsi attirer l’intérêt des recruteurs !

1. Une accroche pertinente

Qu’on se le dise, votre lettre doit capter le lecteur. C’est comme la bande-annonce d’un film, mettez-y les ingrédients pour intéresser et tenir en haleine votre interlocuteur.

Pour ce faire, utilisez les techniques d’un bon pitch.

Les premières lignes sont décisives, comme le sont souvent les premières minutes en entretien !

À vous alors de personnaliser au mieux cette partie.

On évite les évidences de ce style : « je me permets de vous adresser ma candidature, car je recherche un emploi ». 

Ou encore une approche autocentrée « Après X années sur un poste itinérant, je souhaite regagner la région de votre entreprise… », ce n’est pas très vendeur.

Orientez votre écriture en vous mettant dans la peau d’un recruteur : de quoi a-t-il besoin ? Quels sont ses objectifs et ses préoccupations actuelles ? De cette façon, il verra que vous avez compris les tenants et les aboutissants du poste, ce qui l’encouragera à lire la suite de votre lettre.

Lire l’article « Je ne sais pas me vendre ! Comment se vendre avec finesse »

2. La concision comme maître-mot

Évitez d’en mettre des couches et des couches… Gardez l’esprit synthétique et allez à l’essentiel ! Notamment dès le début de votre lettre, n’endormez pas le lecteur, séduisez-le !

La méthode à utiliser est « droit au but » : si vous êtes la personne idéale pour ce poste, expliquez pourquoi, sans détours. Attention pour autant, à ne pas déborder de confiance au risque de passer pour quelqu’un de prétentieux.

Votre écrit doit être source de valeur ajoutée, indiquez-y le meilleur et le plus alléchant pour votre futur employeur : les changements que vous avez mis en place, les résultats obtenus, des informations récentes sur le marché qu’il ignore peut-être… 

3. Le moment présent

Le meilleur moment, c’est maintenant ! Privilégiez des tournures de phrases directes, un présent de l’indicatif et des phrases courtes. Dynamisme assuré !

Vous éviterez ainsi les phrases au style lourd, trop sophistiqué ou tortueux, au risque d’assommer votre audience.

Le digital s’inscrit dans un contexte de plus en plus rapide, votre interlocuteur doit donc accéder à l’information assez vite.

Pour l’aider, oubliez les fioritures et mettez les formes : retour à la ligne, liste à puces, mise en gras des informations clés et pertinentes… 

Préférez toujours une écriture fluide pour une lisibilité facile et intuitive.  

4. L’expression de votre intérêt

Un recruteur est sensible au fait de ressentir l’intérêt et l’aspiration que vous portez à votre poste et au domaine d’activité dans votre écrit.

Vous pouvez ainsi témoigner et expliciter vos savoirs et vos affinités avec le secteur dans lequel vous candidatez. Si vous débutez, précisez le lien avec votre parcours ou votre souhait professionnel.

Motivez votre candidature en indiquant pourquoi votre profil est une évidence pour ce poste.

Votre lecteur ne doit pas déduire des sous-entendus, tout se prouve par la démonstration et l’explication.

Des mots-clefs pertinents sont les bienvenus pour valoriser vos connaissances et faire comprendre à votre interlocuteur que vous parlez le même langage.

Comme un pro du marketing, donnez l’envie au recruteur d’assister à un entretien avec vous !

5. Un fil conducteur

Vous pouvez dérouler votre écrit sous différents formats :

• Un modèle classique. Réalisez une première partie sur l’entreprise, la seconde sur vous en énonçant vos compétences et domaines de connaissances. Enfin, clôturez sur la projection d’une collaboration éventuelle, ce que donnerait un « match » entre l’entreprise et vous.
• Une rédaction dite « thématique ». Celle-ci est orientée sur votre présentation, vos qualités soit les « soft skills » *, vos aptitudes métier. Elle met en valeur le lien de votre parcours et de votre personnalité en adéquation avec le poste. Ce qui est au cœur de la rédaction thématique, c’est votre touche en plus pour l’entreprise, ce que vous lui apportez.
• Une rédaction libre et spontanée. Vous pouvez alors traiter des éléments sur la société pour démontrer votre intérêt au recruteur. Nous vous conseillons dans ce cas de faire une recherche rapide. C’est le minimum syndical pour une entreprise dans laquelle vous allez peut-être passer des années, non ?  Ce format implique aussi de pouvoir parler de vous : vos capacités, votre savoir-faire et domaine d’expertise… Ajoutez-y une touche de tout ce que vous pouvez apporter et qui profiterait à l’entreprise.

* Les soft skills désignent des compétences comportementales. Elles sont relatives à l’intelligence émotionnelle, la communication, aux aptitudes interpersonnelles… Ce peut être par exemple l’esprit critique, la flexibilité, l’autonomie, l’esprit d’équipe…

Peu importe votre choix, veillez simplement à une certaine logique avec un fil conducteur pour ne pas perdre vos lecteurs.

6. Une personnalisation systématique

À chaque candidature que vous réalisez, adaptez votre lettre de motivation à l’entreprise et l’offre d’emploi. 

Injectez des données sur la compagnie, mais pas seulement ! On doit aussi y retrouver votre personnalité, mettez-y votre patte dans votre style et choix de mots.

C’est un écrit rédigé par un être humain, pour un autre être humain. Si vous n’y placez pas un mélange d’éléments concrets avec un peu de passion, convaincre votre interlocuteur sera moins naturel !

7. De la nouveauté

Quel intérêt pour le recruteur de lire votre CV en version rédigée ? Il aurait l’impression d’une certaine redondance et de perdre son temps. Cela ne lui laissera pas le meilleur des ressentis !

Alors, insérez dans votre missive des notions inédites qui viennent en complément de votre expérience déjà partagée sur votre Curriculum Vitae.

Des éléments chiffrés, des données sur vos réalisations, des cas pratiques avec des résultats factuels… Libre à vous, sélectionnez ce qui s’y prêtera le mieux en adéquation avec le poste visé. 

8. Orthographe et syntaxe…

… Sont incontournables !

Quand elle sera totalement rédigée, laissez votre lettre de motivation reposer quelques heures. Revenez-y plus tard ou même le lendemain avec un esprit plus frais ! Vous serez plus à même de repérer vos éventuelles fautes effectuées, plutôt que tout réaliser d’un coup sans même lever une fois le nez de votre copie.

Comme pour la création de votre CV, profitez de votre entourage ou d’un pro pour vous faire relire !

9. Une conclusion avenante

La dernière impression de votre lettre doit laisser une image positive au recruteur.

Si vous avez envie d’insister sur votre intérêt pour la suite, pourquoi ne pas indiquer une remarque telle que : « j’espère avoir l’occasion de vous rencontrer / d’échanger avec vous prochainement… » ? Elle permettra de manifester le fait que vous êtes concerné, ainsi que votre disponibilité.

Vous pouvez aussi remercier le recruteur d’avoir pris le temps de vous lire, ce qu’il prendra comme une marque de considération et de projection de votre part.

Terminez votre écriture par une formule de politesse judicieuse : efficace sans en faire trop.

Et surtout, n’oubliez pas, une lettre est toujours clôturée par une signature ! 

Astuce : ajoutez votre numéro de téléphone sous votre signature pour faciliter la prise de contact ! 

Avec ces conseils en poche, à vous de déployer votre candidature !

Vous l’aurez compris, la rédaction de votre lettre de motivation s’effectue en songeant au recruteur qui va la lire. C’est potentiellement à votre future entreprise que vous l’adresser, alors mettez du cœur à l’ouvrage et pensez au retour sur investissement.

Cette étape est clé, car elle précède généralement un premier contact téléphonique ou email, et parfois l’entretien d’embauche !

Enfin, un dernier conseil pour la route : lorsque vous déposez votre candidature, n’oubliez pas la pièce jointe !

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