Archives des Leadership - U-Raise https://www.uraise.pro/category/leadership/ Thu, 06 Jul 2023 11:05:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://www.uraise.pro/wp-content/uploads/2022/11/cropped-logo-32x32.png Archives des Leadership - U-Raise https://www.uraise.pro/category/leadership/ 32 32 Le personal branding pour booster sa carrière https://www.uraise.pro/personal-branding-pour-booster-sa-carriere/ Wed, 02 Aug 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2542 Et si vous utilisiez les techniques marketing pour promouvoir votre marque personnelle ? Zoom sur le personal branding...

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Le personal branding peut vous aider à des fins multiples : trouver un emploi, « acquérir » de nouveaux clients ou partenaires, évoluer au sein de votre entreprise, développer votre réseau, recruter un collaborateur ou associé… Peu importe que vous soyez étudiant, indépendant, salarié, en recherche d’emploi, freelance, cadre… Il s’adresse à tout actif qui souhaite atteindre une ou plusieurs étapes inédites dans son activité. À la façon d’une « marque déposée », il nous fait grandir sur notre chemin et peut nous apporter de belles rencontres humaines, et occasions professionnelles. Si vous désirez en tirer parti comme moyen de faire décoller votre carrière, vous êtes au bon endroit ☺

Personal branding : mode d’emploi avec U-Raise !

Qu’est-ce que le personal branding ?

Définition

Traduit comme le « marketing personnel » en français, le personal branding correspond aux actions que vous mettez en place pour construire votre « image de marque ».

Vous créez alors de toutes pièces votre communication personnelle, qu’elle soit orale, écrite ou numérique.

Comme une marque d’entreprise, vous devenez vous-même, en tant qu’individu, une griffe, une signature. Vous incarnez alors la vision que vous souhaitez véhiculer.

Évidemment, vous voulez qu’une société ou que votre management vous choisisse vous, que ce soit pour intégrer une équipe, obtenir une promotion…

Le poids de la perception visuelle

Soulignons que dans le personal branding, l’aspect visuel est très important. En effet, le choix des couleurs, des images, ou tout autre détail marquera les esprits.

En tant que sous-catégorie de la mémoire perceptive (tous nos sens), la mémoire visuelle est majoritairement sollicitée. Elle opère en permanence pour chaque être humain disposant du sens de la vue.

Ainsi, chaque stimulus visuel intervient pour ancrer la mémoire de votre audience. Vous transmettez alors à celle-ci les éléments de votre image personnelle tels que vous voudrez qu’ils soient perçus.

Vous traitez de cette façon votre image comme une stratégie de marque.

Pourquoi utiliser le personal branding et quels sont ses avantages ?

Les atouts du personal branding sont nombreux ! U-Raise vous partage les principaux bénéfices de ce dernier dans le cadre de votre parcours professionnel :

Se distinguer des autres

Pourquoi vous choisir si vous ne disposez pas d’argument en votre faveur ? Avant toute chose, c’est en cultivant votre différenciation ! Vous pourrez de cette manière sortir du lot, vous démarquer de vos « concurrents », confrères ou collègues.

Pour ce faire, les actions qui créent votre personal branding doivent être cohérentes : votre manière de vous exprimer à l’oral, à l’écrit et sur la toile.

Notamment dans un monde de plus en plus ouvert et digital, les possibilités de créer des liens avec autrui sont multiples : intensification des sources de contacts et de recrutement sur les réseaux sociaux, le réseautage, la multiplication des plateformes d’échanges, des évènements de rencontre…

Déclencher de nouvelles opportunités

Votre (e-)réputation et notoriété peut vous ouvrir des portes pour plusieurs raisons : 

  • Pour la patte que vous apportez dans votre activité professionnelle. C’est votre différence et on fait appel à vous pour cette raison ! Réactivité, efficacité, qualité relationnelle, expertise… Les arguments peuvent être multiples !
  • Par la puissance de la recommandation, des avis et des partages. C’est un peu le bouche-à-oreille du numérique !
  • La visibilité tout simplement. Si quelqu’un est en recherche active de vos compétences, vous lui offrez la solution sur un plateau. Parfois même, vous réveillez ou créez le besoin chez la personne ou l’entreprise qui tombe sur votre communication.

Attirer les bonnes personnes

Vos valeurs et votre manière de fonctionner sont insufflées dans votre communication. Elles sont alors mises sous la lumière des projecteurs. Cela facilite donc l’attraction des « bonnes personnes », car ce sont celles à qui vos partages font écho. Pourquoi même ne pas avoir « le luxe » de choisir avec qui vous collaborez grâce à votre personal branding ?

Pérenniser votre activité

Il peut être perpétuellement apporteur d’affaires, de contacts, d’occasions, de collaborations… Ainsi, il alimente votre activité dans la durée pour la rendre pérenne, que vous soyez actif, salarié, entrepreneur ou cadre. Une fois défini et entretenu fréquemment, votre personal branding peut vous offrir les retombées qui vous parviennent « sans effort ». Continuez simplement à aller dans le sens de votre dynamique et de ce que vous avez mis en place pour qu’il devienne une source régulière d’opportunités.

Booster votre confiance

Un de ses avantages est de faire taire le syndrome de l’imposteur en travaillant « à la source » ! Pour bâtir votre image professionnelle, vous devez piocher dans vos ressources et qui vous êtes profondément. Un bilan sur vos atouts et points forts est donc de mise ! Cela vous permet d’avoir plus d’alignement puisque vous puisez dans les forces de la personne que vous êtes. 

Le personal branding peut se révéler être un allié précieux dans bon nombre de situations ! De ce fait, tout le monde peut y avoir recours : personne en recherche d’emploi, étudiant, salarié, entrepreneur seul ou associé en société, cadre… 

Il ne reste plus qu’à le mettre en place concrètement dans votre vie professionnelle !

Comment faire ?

Tout l’art repose ici sur l’influence émotionnelle de vos futurs clients ou recruteurs par exemple.

Comme un pitch bien réussi, vous embarquez vos lecteurs dans votre univers. À vous de sélectionner lequel et d’y infuser 100% de cohérence ! Pour cela, il faut :

Vous poser les bonnes questions

La base de tout projet ? Des fondations solides bien sûr ! Voici quelques pistes :

  • Comment est-ce que je souhaite être perçu ? Comment le suis-je actuellement ? Qu’est-ce que je veux changer ? Maintenir ?
  • Qu’est-ce qui se dégage aujourd’hui de ma marque / mon image / mes compétences / ma personnalité ? 
  • Quelle est ma différence – ce qui me rend unique ?
  • Mes supports de communication (blog, site, profils sur les réseaux sociaux, etc.) sont-ils en adéquation avec les réponses précédentes ? Soyez constamment en recherche d’harmonie.
  • Pourquoi me lancer dans cette culture de marque ? Votre motivation la plus forte.

Ces réponses en main, le questionnement le plus profond est effectué !

Définir vos objectifs 

Vous devez être au clair avec les finalités de votre personal branding. Par exemple : devenir le choix unique de mes potentiels clients, faire le maximum de rencontres inspirantes…

Déterminez votre communication

Pour établir votre plan, vous devez sélectionner ce qui est le plus approprié selon l’image recherchée :

  • La forme : le ton employé, le tutoiement ou vouvoiement, le style de communication en général, et le fond qui correspond au message.
  • Construire son image selon le canal ou réseau utilisé. Par exemple, booster son profil LinkedIn en le complétant et l’animant fréquemment.
  • Les types de communication à faire : publications sur les réseaux, articles, rédactions de courriers, d’e-mails, vos échanges relationnels, des conférences…
  • Les évènements auxquels vous allez participer.
  • Etc.

Établir un plan d’action

C’est la clef de ceux qui réussissent ! La planification et la régularité sont payantes. Autrement, vous le ferez un jour peut-être, quand vous aurez du temps (ce qui ne va peut-être jamais se présenter !). Reposez-vous sur des outils pour vous organiser comme pour la création de contenus, rien de tel pour la visibilité et le référencement naturel !

Suivre vos résultats

Analysez votre performance constamment pour récolter les fruits de vos efforts. Vous pouvez reprendre ces données et chiffres de votre site, des personnes rejoignant votre réseau physique ou virtuel, de votre chiffre d’affaires, de votre liste emailing, des vues de vos vidéos, des ventes effectuées, des recommandations reçues… Dans chaque contexte, il existe un ou des indicateurs quantifiés.

De cette manière, vous pourrez observer d’où viennent les retombées et mesurer les actions payantes. S’ils ne le font pas d’eux-mêmes, demandez à vos interlocuteurs par quel biais ils vous ont connu, cela peut aider !

  • Des outils pour aller plus loin :
    • Google Alerts : c’est l’outil qui permet de maîtriser ce qu’on dit de vous sur la toile. Paramétrez une alerte pour être notifié dès que votre nom et prénom ou marque se retrouve dans un contenu web.
    • Social Mention ou Netvibers : ces outils ont la même finalité, mais s’utilisent pour les réseaux sociaux !

Les ingrédients secrets

Comme pour chaque recette réussie, certaines ressources sont plus ou moins enfouies. U-Raise vous livre les clefs afin que les rouages de votre personal branding soient opérationnels ! Ajoutez-y alors quatre ingrédients :

  1. Du naturel : vous n’avez pas besoin de mettre de masque. Présentez-vous tel que vous êtes, c’est essentiel. « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ! », n’est-ce pas ? ☺
  2. De l’aisance relationnelle : le personal branding est d’autant plus fluide si vous êtes à l’aise dans vos échanges avec autrui. Peu importe que vous soyez introverti ou timide, vous pouvez vous concentrer sur une expression à l’écrit par exemple.
  3. De la consistance : nous ne vous le cachons pas, selon vos objectifs, il y a de l’énergie à fournir. Cela demande du travail de fond, de la nouveauté, de la créativité, une régularité et du concret.
  4. De la confiance : oser se lancer et adapter. C’est l’apprentissage par l’expérience : tester, itérer, pivoter. Cela revient donc à essayer, analyser et réajuster de façon continue. Nous partageons d’ailleurs avec vous les 15 commandements pour booster son leadership !

“Si vous ne dites pas à votre public comment parler de votre marque, il définira lui-même une manière de parler de vous. “ – David Brier

En résumé, le personal branding est un travail de longue haleine. C’est un investissement et il requiert de l’énergie, des idées, une cohérence… C’est payant, souvent après un certain temps.

Et comme pour les clients, ce n’est pas quand vous n’en avez plus qu’il faut commencer à chercher… ☺ 

À la façon d’un jardinier, vous semez des graines. Vous récoltez quand c’est le bon moment, ce n’est pas toujours vous l’élément déclencheur !

Rappelez-vous que se rendre visible, c’est aussi attirer les critiques, positives comme négatives : préparez-vous à cette éventualité.

L’équipe U-Raise vous souhaite une belle expérience !

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15 commandements pour booster son leadership https://www.uraise.pro/booster-son-leadership/ Mon, 24 Jul 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2551 Voici nos 15 conseils pour comprendre et développer votre leadership, cette aptitude très recherchée en entreprise !

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Le monde du travail évolue, le rôle du manager aussi ! Celui-ci nécessite un bon leadership et revêt de multiples facettes à prendre en compte. Pour favoriser la réussite d’un projet, il ne s’agit plus de motiver les équipes par une réunion hebdomadaire ou une augmentation annuelle. Cela demande des aptitudes humaines davantage développées et collectives. Booster son leadership, concrètement ça consiste en quoi ? Pourquoi le faire ? Et comment s’y prendre ?

U-Raise vous livre tous ses conseils pour développer cette aptitude très recherchée en entreprise !

Qu’est-ce que le leadership ?

C’est le charisme naturel qu’une personne possède. Il peut provenir de ses qualités, de ses compétences, de son tempérament et de son savoir-être. Cette façon d’être est encline à avoir une influence sur l’entourage professionnel et à privilégier les résultats d’un collectif.

Attention, avoir du leadership ce n’est pas faire du management, car un leader est souvent un bon manager, mais pas toujours l’inverse…

Pourquoi booster son leadership ?

Une personne avec un leadership est quelqu’un qui est inspirant, qui attire à lui d’autres individus et les influence d’une manière positive. Cela relève de l’intelligence émotionnelle et des « soft skills » (compétences comportementales). Ces dernières englobent des traits de personnalités (par exemple l’extraversion), d’états émotionnels (comme l’enthousiasme) et les compétences (sens de l’écoute).

Développer son leadership présente de multiples bénéfices à plusieurs niveaux :

  • Créer des liens durables : notamment grâce à une communication optimale ! Et cela influe sur :
    • Les équipes qui sont davantage impliquées, puisque motivées et protégées. Elles peuvent déployer leur meilleur potentiel, s’exprimer et travailler dans les conditions les plus favorables. Le leader fédère des personnes qui se sentent portées et soutenues, cela les pousse à la créativité, à l’autonomie, à plus de productivité et de performance.
    • De cette façon, les clients bénéficient d’une écoute et compréhension optimales. Ils profitent d’offres qui se renouvellent plus rapidement et qui s’adaptent mieux à leurs besoins. Ils ressentent aussi une certaine cohésion et homogénéité à tout niveau de l’entreprise.
  • Booster sa carrière : à vous les opportunités et les évolutions ! En effet, cette facette est très recherchée des sociétés aujourd’hui. Avec un solide leadership, vous avez accès à de nouvelles perspectives professionnelles comme des propositions en mobilité interne.
  • Développer sa liberté au travail : la délégation, ça a du bon ! En faisant confiance à vos collaborateurs, vous gagnerez en fluidité et clarté sur vos missions.
  • Augmenter son efficacité : un bon leader n’a pas besoin de motiver les troupes chaque début de journée ! C’est un climat de confiance profitable qui s’installe sur la durée.
  • Accroître son pouvoir d’influence : le leadership vous aide à négocier, obtenir un budget, vous accorder un recrutement supplémentaire…

Attirer les talents : vous avez une renommée liée à l’environnement de travail que vous créez, il stimule et sécurise vos collaborateurs. Ce qui peut vous en amener de nouveaux ! 

15 commandements pour adopter l’état d’esprit d’un bon leader

1. Faites preuve d’empathie

Oui, ne vous tenez pas aux process coûte que coûte !Vous collaborez avant tout un groupe d’êtres humains avec leurs émotions, leurs expériences de vie en dehors du travail. Si les problèmes doivent effectivement être laissés à la porte, ils ne sont pas pour autant des robots dénués de sentiment. Alors, faites preuve d’assertivité : affirmez-vous tout en respectant l’autre.

2. Tenez les engagements pris

Il est important de ne pas renégocier ce que vous avez assuré auparavant. Pour maintenir la confiance dans votre équipe et qu’elle sente qu’elle peut compter sur vous, tenez vos promesses ! De cette manière, la relation perdure dans un contexte de sérénité.

3. Endossez vos responsabilités

Au-delà de simplement les assumer, incarnez-les complètement ! Vos collaborateurs doivent se sentir épaulés , montrez l’exemple. Prenez pour vous les dangers et les éventuelles conséquences. Même s’il y a parfois des décisions et résultats qui ne sont pas de votre fait.

4. Soyez précis dans vos décisions

Définissez un cap, une dynamique et des objectifs clairs ! Votre équipe doit savoir où elle va. En effet, les contextes extérieur et sociétal ne font que changer. Alors, restez aux rênes pour éviter toute sensation de flou ! Avoir un manager qui la guide et lui montre la destination à atteindre est essentiel pour qu’elle puisse progresser.

5. Soyez impartial

Faites toujours preuve d’objectivité pour embrasser le maximum de justice et d’équité. Avec vous, on doit se sentir dans un espace de sécurité afin de pouvoir se livrer et donner le meilleur de soi ! À l’inverse, ne coupez jamais court aux échanges qui ne vont pas dans votre sens ou aux positions inconfortables. Cela fait aussi partie du job !

6. Visez la neutralité

Il est humainement compliqué de ne pas juger avec toutes les pensées visions subjectives qui nous passent par la tête à la journée ! Chacun, avec son prisme, son vécu et ses valeurs, a donc son cadre de référence. En tant que leader, évitez tout de même d’exprimer des jugements en public et de critiquer de façon non constructive, car cela n’apporte rien de positif !

7. Favorisez l’innovation

En avant la nouveauté et les idées ! Innover c’est rendre possible ce qu’on ne pensait pas forcément réalisable, alors faites confiance et donnez la chance aux idées qui émergent dans votre équipe. Faites appel à votre bon sens. Encouragez les membres de votre entreprise à croire en eux et à partager leurs trouvailles pour faire avancer le collectif.

8. Incitez à l’autonomie

La meilleure façon de renforcer l’estime de soi d’un collaborateur est de lui laisser plus de liberté. Si vous êtes toujours sur son dos, il ne pourra pas se sentir à l’aise pour prendre des initiatives, apporter sa patte, et faire avancer l’entreprise.

Peut-être qu’il y aura des erreurs, n’en avez-vous jamais commis ? Elles restent le moyen d’apprendre par excellence ! Tentez de lâcher du lest, partager votre confiance et déléguer.Vous avez besoin de bien connaître les membres qui composent votre équipe pour ce faire ! La méthode DISC peut vous aider

Lire l’article Comprendre le comportement de ses interlocuteurs et mieux communiquer avec la méthode DISC

9. Résolvez les conflits sans attendre

Ne fermez pas les yeux devant les désaccords ou querelles au sein de votre équipe, au risque de nourrir des rancœurs. Les traiter dès le début est la solution !

Faites face aux conflits, quels qu’ils soient, en mettant en lumière les différentes opinions et les issues possibles. De cette façon, vous apporterez plus facilement un terrain d’entente.

Lire l’article 5 techniques pour gérer les conflits.

10. Tenez vos positions et argumentations

Soyez constant dans votre ligne de conduite et les avis que vous émettez afin de pouvoir inspirer confiance. Dans le cas contraire, vos collaborateurs auraient l’impression de travailler avec une girouette… Bonjour la sensation de flou et la perte de confiance ! Alors, maintenez votre cap ☺

11. Reconnaissez vos erreurs

Montrez l’exemple en admettant vos manquements et éventuelles fautes. Le message que cela renverra à votre équipe : on est tous humains donc on a le droit à l’erreur. En voyant que son responsable est faillible et qu’il le reconnaît, elle se sentira davantage en sécurité et sur un terrain de résilience. Bien sûr, on a tous des hauts et des bas, c’est pour mieux rebondir ! Cela favorise aussi l’analyse des erreurs et la créativité pour faire émerger de nouvelles solutions.

12. Soyez honnête

La transparence est le maître-mot ! Il ne faut pas réécrire l’histoire, nier, mentir, transformer, adapter… Prônez la franchise et incarnez-la pour que chacun puisse en faire de même. Le gain de temps est assuré pour tous !

13. Passez l’éponge

Évitez de blâmer vos collaborateurs, dénigrer vos prédécesseurs ou toute personne au sein de votre entreprise. Qu’en tirerez-vous mis à part générer de la crainte d’être attaqué et de montrer une facette déplaisante ? Il n’y a aucune valeur ajoutée.

À l’inverse, si la peur de froisser les autres peut vous bloquer, n’hésitez pas à vous affirmer. Et n’ayez pas l’inquiétude de perdre une image positive. Instaurer un cadre et le faire respecter c’est aussi à bon escient et pour le bien de l’équipe.

14. Jouez-la collectif

Oui, insufflez un esprit de solidarité dans l’intention de créer et de maintenir une profonde cohésion d’équipe ! Nourrissez les initiatives en groupe et l’entraide afin que chacun bénéficie des autres. Vous profiterez alors de la force de la synergie.

15. Embrasser l’imperfection

Non, vous ne pourrez pas atteindre la perfection, elle n’existe toujours pas… Faites confiance et déléguez. Choisissez là où vous allez mettre de l’énergie, où apporter votre valeur ajoutée afin d’atteindre vos objectifs.

Lire l’article La méthode pour atteindre ses objectifs

Tous ces conseils ne signifient pas dire que vous devez dire oui à tout, tout endosser, vous faire marcher dessus ou continuellement faire plaisir.

C’est une question de jaugeage et d’équilibre dans le but d’atteindre une harmonie constante dans l’équipe.

Le leadership est essentiel dans la fonction managériale.

Il touche à de nombreuses couleurs de la palette humaine, entre la gestion de la communication, des personnalités, des émotions, des forces de chacun…

Faites toujours de votre mieux et pensez à vous autoformer pour progresser !

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«Je ne sais pas me vendre !» Se mettre en valeur avec finesse https://www.uraise.pro/je-ne-sais-pas-me-vendre-se-mettre-en-valeur/ Mon, 17 Jul 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2485 "Je ne sais pas me vendre en entretien !" Pas de panique, nous vous donnons les clés pour vous mettre en valeur avec finesse

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Ressentez-vous une certaine appréhension ou un stress à l’idée de parler de vous, de vos qualités lors d’un entretien ? Avoir des préjugés sur soi, comme penser “je ne sais pas me vendre”, c’est normal et humain ! Demander une augmentation de salaire, une promotion, présenter ses services à un tout nouveau prospect, passer un entretien de recrutement ou soumettre votre dossier pour être retenu dans une formation… Tant de situations d’échanges dans lesquelles l’art de se mettre en valeur est un réel atout.

En revanche, il existe certaines subtilités pour vous mettre en valeur sans passer pour une personne orgueilleuse ! Vous êtes introverti ? Incertain ? Timide ou sûr de vous ? Peu importe… Dans un contexte où vous devez vous « vendre », l’enjeu est souvent de confirmer que vous êtes le « perfect match » pour votre interlocuteur.

Vous désirez atteindre votre objectif et réussir cet entretien ? Mettez toutes les chances de votre côté !

On commence par faire le bilan 

Démarrez par une petite phase d’introspection ! Se mettre en valeur est une démarche commerciale de vous-même. Alors, faites le point pour vous préparer au mieux !

  • Pourquoi ne savez-vous pas vous mettre en valeur ?
  • Est-ce que vous trouvez que vous manquez de diplôme ou de compétences ?
  • Quels sont, selon vous, les axes que vous pourriez améliorer ?

Posez en toute transparence un regard bienveillant là où vous pensez avoir besoin de progresser. Cette interrogation vous permet de connaître l’origine de vos réticences, d’une manière la plus factuelle possible.

Mieux se connaître pour se mettre en valeur

Eh oui ! C’est le point de départ de connaitre ses réelles et profondes qualités, ses « soft skills », ses compétences techniques…  Rappelez-vous qu’on ne vend rien qu’on ne connaît pas, n’est-ce pas ? Alors, mettez le projecteur sur vos ressources et vos expériences. Notamment celles en adéquation avec l’objet de votre rendez-vous. Cela permet aussi d’avoir en tête vos ambitions et désirs professionnels ! Qu’avez-vous envie de vivre ? Quelles sont vos attentes pour ce poste, cette entreprise, ce projet… ? Que pensez-vous y apporter ?

Si vous avez besoin d’un coup de pouce dans cette phase ? Réaliser un bilan de compétences vous aide à être au clair sur votre parcours, vos forces et vos aspirations, pour vous mettre en valeur avec finesse.

S’informer 

Dans quelle circonstance et quel domaine avez-vous à « vous vendre » ? Familiarisez-vous avec le milieu, faites des recherches, documentez-vous… Cette démarche vous permettra de prendre davantage confiance en vous, car vous appréhenderez mieux les objectifs et enjeux de votre interlocuteur. Cette phase de préparation est essentielle pour vous positionner avec pertinence et gagner en crédibilité auprès de votre interlocuteur.

Gagner confiance en soi 

Demandez-vous d’où vient votre manque d’assurance. Est-ce que vous tombez parfois dans une autodépréciation ou un auto-sabotage ? Jetez un petit coup d’œil dans le rétroviseur. Retracez votre passé et remontez, si vous le pouvez, à votre enfance jusqu’à votre vécu le plus récent.

OK, maintenant activez le mode introspection ! Quel écho est-ce que cela fait en vous ? Comment pouvez-vous éprouver au mieux ce moment de dialogue ? Nous avons tendance à réagir selon notre expérience par principe comportemental. Vous projetez-vous par rapport à un souvenir semblable ? Votre cerveau reproduit le schéma et vous fait appréhender si la référence n’est pas positive.

Il est important de casser ce modèle ! Nous vous livrons aussi 5 astuces pour gérer le syndrome de l’imposteur et reprendre confiance en soi.

Se mettre en valeur : question de perception ?

Vous avez du mal à vous vendre ? C’est peut-être lié à votre vision de l’entretien. Non, ce n’est pas forcément un combat avec des intérêts diamétralement opposés, une dualité de négociation ou une commercialisation façon téléshopping !

Vous êtes dans le cas d’une opportunité pour vous, mais aussi pour votre interlocuteur. C’est un échange dans lequel vous pouvez démontrer une attitude constructive, faire preuve d’ouverture d’esprit et exprimer votre enthousiasme. Souvenez-vous aussi que la personne face à vous est un être humain, tout comme vous ! Elle a des failles, des humeurs, des ressentis comme chacun d’entre nous. Et même après des années d’expérience, elle peut avoir l’air plus à l’aise qu’elle ne l’est réellement. 

En vous souciant de répondre autant aux besoins de votre interlocuteur que des vôtres, vous n’aurez qu’à être vous-même et échanger dans le cadre d’une relation d’égal à égal. Cette entrevue a lieu pour vous assurer de la correspondance entre vous et l’offre. Pensez aussi qu’il se peut que ce soit finalement vous qui ne donniez pas suite à l’issue de l’entretien !

Être naturel et authentique

Un peu à la mode, le mot ‘authenticité’ a pu perdre un peu de son sens. Alors, revenons-en à son essence ! Il s’agit simplement d’être fidèle à vos valeurs, votre personnalité et vos compétences. Vous avez une passion atypique, un toc de langage, beaucoup d’humour, une manie, une introversion… C’est parfait ! Cela peut contribuer à faire une impression singulière et y laisser votre patte. Ce sont vos atouts, ils font partie de vous., alors n’hésitez pas à les mettre en valeur ! C’est l’avantage avec les particularités, elles deviennent soit des sujets d’échange, soit des points communs partagés.

À l’inverse, carton rouge sur le fait d’en faire trop ! Se revendiquer parfait ou correspondant en tout point à ce que votre interlocuteur recherche est risqué et peut sembler un brin prétentieux. Laissez la conversation se dérouler et confirmer, ou non, cette hypothèse…

L’intérêt d’être vous-même, c’est que vous saurez vite si vous êtes sur la même longueur d’onde, sans fioritures. Vous remarquerez rapidement si vous avez les mêmes ambitions avec votre interlocuteur. Que ce soit une issue positive ou négative, votre alignement est garanti !

Faire preuve de transparence

Rien de tel que la transparence pour poser les bases d’une relation équilibrée et juste ! Vous aurez alors cette sensation d’être bien dans vos baskets, de vous être pris en compte vous-même et votre interlocuteur. Avec une limite de convenance et de respect bien sûr, exprimez-vous librement et soyez clair sur vos propres atouts, mais aussi vos attentes. Vous pouvez, bien entendu, parler de chiffres, salaire, coût ou budget selon le contexte dans lequel vous vous trouvez pour ce rendez-vous. Amorcer cette part de négociation permet de se mettre d’accord rapidement.

Être transparent, c’est un réel gain de temps pour les deux parties. Cela instaure un climat de confiance et de bienveillance pour communiquer honnêtement, des fondations solides comme un roc’ !

Mettre en valeur son entourage !

Cela nous est arrivé à tous : complimenter et parler des qualités de ses amis, de sa famille, de son conjoint peut être chose aisée ! Comment parlez-vous de votre frère pour exprimer sa compétence d’orateur ? Comment communique votre collègue Lydie sur ce sujet ? Vous savez valoriser les autres, mais pourquoi ne pas vous mettre en valeur, vous ? C’est parti pour une opération de retournement de situation !

Si vous avez besoin de mettre des mots extérieurs sur vos points forts, nous vous invitons à réaliser cet exercice : interrogez alors vos proches sur vous en leur demandant uniquement des retours positifs et constructifs. Cela peut être : les qualités qu’ils apprécient chez vous, ce que vous faites de mieux que la moyenne, pour quelles raisons ils vous solliciteraient pour les aider… 

L’idéal est de le faire avec une personne de chaque sphère de votre vie : votre travail au même niveau hiérarchique, votre responsable, votre famille, votre conjoint, un ami… Boost de confiance en vous garanti !

Gardez en tête que dans cet acte commercial, on ne peut pas acheter une personne 😉 Alors, ne vendez pas votre âme au diable ! Ne vous vendez pas vous-même en tant qu’être humain. Vendez bien vos compétences, l’expérience client que vous proposez, le quotidien professionnel avec vous… Ne vous cachez pas non plus derrière vos offres, dévoilez-vous quelque peu.

De la même manière qu’énoncé plus haut, vous ne pouvez pas vendre ce que vous ne maîtrisez pas. Votre prospect, recruteur ou acheteur ne signera pas s’il ne vous connaît pas un peu, vous, et ce que vous lui proposez.

Oser est la première des choses qui contribuera à votre succès !
Pour vous aider dans votre discours, n’oubliez pas que l’art de pitcher peut être également une ressource précieuse.

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Apprendre à dire non et poser des limites au travail https://www.uraise.pro/apprendre-a-dire-non-poser-des-limites-au-travail/ Tue, 18 Apr 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2536 Afin de pouvoir être au mieux dans vos relations avec autrui et donner le meilleur de vous au travail, il faut parfois savoir dire non et poser des limites !

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Vous rencontrez des situations au travail où vous aimeriez refuser, mais c’est plus fort que vous… Vous finissez toujours par accepter par acquit de conscience. Et puis vous regrettez, vous sentez que vous donnez plus que vous ne le souhaiteriez ! Mais pourquoi ? Savoir dire non pour vous préserver, pour respecter vos principes et valeurs, votre énergie, votre temps disponible, conserver votre alignement… Les raisons et bénéfices sont multiples ! Rappelez-vous que l’on ne verse rien d’une carafe vide. Autrement dit, afin de pouvoir être au mieux dans vos relations avec autrui et donner le meilleur de vous au travail, il faut savoir poser des limites, les vôtres !

U-Raise vous livre les causes de cette difficulté à dire non, et un mode d’emploi tout en douceur pour disséminer des barrières petit à petit dans votre sphère professionnelle.

Pourquoi ne sait-on pas dire non ?

Plusieurs cas de figure peuvent expliquer votre impossibilité à émettre un refus.

Peut-être avez-vous…

  • peur de renvoyer une mauvaise image de vous-même,
  • des difficultés à connaître réellement vos besoins et vos envies (un bilan de compétences peut vous apporter les réponses en attente !), 
  • Peur de ne plus être aimé et apprécié,
  • Peur du conflit, 
  • Un manque de confiance en vous
  • La crainte de prendre une décision,
  • Peur de faire du mal ou blesser quelqu’un,
  • Des croyances ancrées malgré elles : il ne faut pas être égoïste, on doit être poli, prioriser les besoins des autres avant les siens, des refus qui n’ont pas été écoutés par le passé… 

Et tout ceci empiète sur votre sentiment de légitimité ou d’authenticité pour décliner et poser des limites. Forcément, cela a un impact sur votre bien-être personnel.

1. Prendre le temps…

Souvent, quand on a du mal à exprimer une négation, c’est que l’on n’arrive pas à répliquer dans la précipitation. La solution préférable est alors de vous accorder ce temps nécessaire.

Premièrement, pour votre propre réflexion. Peut-être que vous n’êtes pas dans la meilleure humeur ou la tête accaparée dans un dossier ou une tâche qui vous demande une concentration totale.

Deuxièmement, pour ne pas avoir l’impression d’être trop brutal dans votre façon de répondre.

Ainsi, vous vous octroyez le temps d’étudier si la proposition qui vous est adressée vous convient. Vous pouvez peser le pour et contre, et ressentir si c’est aligné avec vous et vos souhaits du moment. Et si vous êtes prêt à valider.

  • Avez-vous le temps d’accepter cette offre ?
  • Le contraire vous pénalise-t-il ? Si oui, dans quelle mesure ?
  • Êtes-vous en mesure de vous organiser pour accepter ?

Apprenez alors à dire que vous réfléchissez et que vous revenez vers votre interlocuteur dans une heure, d’ici à 2 jours, la semaine suivante, etc. Une date butoir suffisante pour vous laisser un instant pour « dormir dessus » (la nuit porte conseil !), mais également respectueuse de celle de votre interlocuteur. 

Ainsi, vous saurez  si vous pouvez donner suite ou pas, selon vos plans personnels et professionnels. Dans le cas contraire, ce sera un ‘non’ sur mesure.

2. Assumer son ‘non’

De toute façon, gardez en tête que vous n’êtes pas obligés de justifier votre refus ! Si vous êtes interrogé, c’est bien que le choix d’un ‘oui’ ou d’un ‘non’ s’offre à vous.  Vous pouvez, par conséquent, simplement décliner ou être complètement honnête.

« Je n’ai pas envie », « je ne préfère pas donner suite », « ce n’est pas le moment pour moi », « je n’ai pas l’énergie » … sont des réponses valides.

Toutes les réponses négatives sont recevables du moment qu’elles sont respectueuses, partagées dans un contexte qui s’y prête et d’une manière appropriée.

3. Dédramatiser 

N’hésitez pas à prendre du recul et couper l’affolement de votre mental. Il s’agite avec l’envie de garder de bonnes relations et d’être bien vu au travail. 

Vous êtes sur le point de refuser une invitation, une proposition ou une sollicitation sur un projet professionnel ?

Ce n’est pas grave. Vous ne dites pas non à la personne qui est en face de vous, mais à sa demande. 

De plus, vous aurez sûrement d’autres occasions à l’avenir ! Et si ce n’est pas le cas, vous avez su vous écouter. Vous avez répondu à votre besoin du moment (repos, temps, désintérêt de l’offre, non-alignement avec vos valeurs…). Et juste pour ça, félicitez-vous !
N’ayez pas de culpabilité. Un refus ne fait pas de vous pour autant une personne nonchalante, passive ou non serviable. Vous êtes quelqu’un qui a la tête sur les épaules, connectée à ses envies et ressentis, et qui sait ce qu’elle veut (ou du moins, ce qu’elle ne veut pas ! ☺).

4. Saupoudrer de tact 

Il y a toujours des circonstances et une façon de s’exprimer ! La diplomatie est alors la clef dans votre communication. Et ce, d’autant plus dans le monde professionnel où vous êtes sûrement amené à côtoyer de nouveau votre interlocuteur ! En effet, il peut être votre client, votre responsable ou votre collègue.

Si vous en avez envie, vous pouvez vous excuser par politesse, mais évitez le basique « Non », un peu brut et trop droit au but !

L’empathie est aussi conviée dans votre message. Une ouverture est envisageable comme : « peut-être une prochaine fois », peut être exprimée.

  • Privilégiez également une tournure positive. En effet, le cerveau humain ne prête pas attention à la négation ‘ne pas’. Ne pensez pas à un marteau bleu. Alors, qu’imaginez-vous ? Voici un exemple de refus formulé de manière affirmative : « Merci, mais dans l’immédiat, j’ai une priorité ».
  • Dites merci. Simple, mais efficace ! Vous démontrez ainsi de la reconnaissance à votre relation professionnelle d’avoir pensé à vous.
  • Attention à éviter de tomber dans un engagement futur sans faille comme « Oui pour la prochaine fois ». Vous n’êtes pas devin, vous ne savez donc pas si vous serez en mesure d’accepter !

5. Garder le cap

Votre interlocuteur insiste ? Il argumente sur les nombreux intérêts que vous auriez à accepter, les avantages pour vous… Ne cédez pas pour autant si vous êtes bien au clair avec vos aspirations actuelles ! Vous avez pris le temps d’y penser et vous avez refusé. 

Ici, rien ne tombe plus sous le sens que d’adopter « une main de fer dans un gant de velours ».

C’est votre allié redoutable pour être suffisamment explicite et ferme sur votre refus (et ses raisons uniquement si vous souhaitez à votre tour développer vos réserves), tout en étant assertif. De cette attitude, vous conservez des relations sereines, endossez une posture d’affirmation de vous-même, tout en étant respectueux des autres. Vous risquez sinon de vous en vouloir d’avoir cédé !

6. Proposer une alternative

Vous êtes mal à l’aise à l’idée de décliner une sollicitation ? Vous pouvez toujours offrir un plan B à votre interlocuteur si vous êtes en difficulté avec un ‘non’ de but en blanc !

  • Il peut être un oui déguisé, mais à vos conditions : dans tel délai, dans tel contexte, en doublon avec un collègue… 
  • Votre alternative peut aussi être de participer partiellement, de vous occuper de la gestion du projet, de la phase de contrôle…

Vous ferez preuve d’initiative et de volonté. Vous vous sentirez possiblement plus à l’aise avec cette nuance d’un léger refus, mais d’une nouvelle proposition de solution. De plus, remarquez qu’un jeu de bascule s’effectue ici, c’est désormais à l’autre personne de vous répondre oui ou non !

“Savoir dire non, c’est se dire oui à soi-même” Jacques SALOMÉ

Préférez être aux commandes de votre vie, plutôt que d’en être passif et laisser autrui décider pour vous !

C’est inconfortable de se résigner à accepter tout en vivant mal les choses tout au long de leur déroulement.

Vous êtes réconcilié avec l’envie de dire non ? 

Remémorez-vous qu’apprendre à exprimer vos limites est bénéfique, à la fois pour l’image de soi, pour vous-même, mais également envers vos collaborateurs, clients, prestataires, votre direction… 

Si des opportunités se présentent, sondez-vous pour confirmer qu’elles répondent à vos objectifs du moment et sur le long terme. Assurez-vous aussi de rester en accord avec votre for intérieur.

Laissez-vous le temps et accordez-vous la permission d’expérimenter le ‘non’ lors de vos prochaines sollicitations. Apprendre à refuser fait partie d’un processus d’évolution de votre conscience dans sa totalité.

Offrez-vous cette progression dans le temps, pas après pas !

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Méthode DISC : quel est votre style de communication? https://www.uraise.pro/communiquer-avec-la-methode-disc/ Mon, 17 Apr 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2555 Vous avez des difficultés à interagir avec vos collègues ou votre entourage ? Utilisez la méthode DISC pour mieux cerner vos interlocuteurs et communiquer plus efficacement

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Vous avez des difficultés à interagir avec vos collègues ou votre entourage ? Vous aimeriez communiquer de façon plus efficace et apaisée ? Nous vous aidons à mieux comprendre le comportement de vos interlocuteurs et communiquer de manière plus saine grâce à la méthode DISC !

Qu’est-ce que la méthode DISC ?

La méthode DISC pour mieux comprendre les comportements

La méthode DISC est un outil qui aide à améliorer la productivité, la communication et le travail en équipe en évaluant les styles de comportement et de communication personnels.

En communication, il est important de s’adapter aux autres et de leur parler de la manière dont ils le souhaitent, plutôt que de parler comme on voudrait qu’on nous parle ! Cela est également vrai au sein d’une équipe, où chaque membre a sa propre façon de communiquer et de travailler.

La méthode DISC permet de comprendre ces différences pour mieux s’adapter aux besoins de chacun et ainsi atteindre les objectifs communs de manière efficace. C’est un outil qui convient particulièrement à une démarche Agile.

Les 4 profils de communication et de comportement selon William Marston 

Aussi appelée « méthode des couleurs », DISC est avant tout l’acronyme de Dominant, Influent, Stable, Conforme. En effet, selon l’auteur et psychologue américain William Marston, il existe 4 façons de réagir face à une situation et se comporter par rapport à son environnement : 

D pour Dominant (couleur rouge) :

« Comment je réagis face aux problèmes et aux défis ? »

Les personnes ayant un style comportemental dominant réagissent de manière directe et parfois agressive face aux problèmes et aux défis. Elles sont orientées vers l’action, cherchent à prendre rapidement des décisions et ont un grand besoin de contrôle sur leur environnement. Ces personnes sont souvent motivées par le pouvoir, la réussite et l’accomplissement, et ont souvent une grande confiance en elles. Elles ont tendance à être compétitives, impatientes et peuvent prendre des risques pour atteindre leurs objectifs. En somme, le style comportemental dominant se caractérise par une approche proactive et agressive face aux défis.

I pour Influent (couleur jaune) :

« Comment j’interagis et étudie les autres ? »

Les personnes ayant un style comportemental influent interagissent de manière sociable et amicale avec les autres. Elles cherchent à plaire aux autres, à être appréciées et ont un grand besoin de reconnaissance et de succès social. Face aux autres, elles sont très communicatives, persuasives et habiles dans l’art de la conversation. Ces personnes ont tendance à être chaleureuses et sociables, à rechercher l’attention et à avoir un grand charisme. En somme, le style comportemental influent se caractérise par une approche axée sur les personnes et la communication.

S pour Stable (couleur verte) :

« Comment je réagis face aux changements de mon environnement ? »

Les personnes ayant un style comportemental stable cherchent généralement la stabilité et la sécurité, ont un grand besoin d’harmonie et de paix. Elles réagissent de manière calme et réfléchie face aux changements de leur environnement, sont patientes et tolérantes. Les personnes de ce style sont souvent motivées par les relations interpersonnelles, ont un grand sens du devoir et sont très fidèles et attentives aux besoins des autres. En somme, le style comportemental stable se caractérise par une approche pacifique et axée sur les relations interpersonnelles.

C pour Conforme (couleur bleue) :

« Comment je réagis face aux règles et aux procédures ? »

Les personnes ayant un style comportemental conforme ont tendance à être précises, consciencieuses et conformes aux règles et aux procédures. Elles ont un grand besoin de précision, de qualité et de perfection, sont très analytiques et méticuleuses dans leur travail. Elles ont également tendance à respecter strictement les normes établies et à analyser les informations en détail avant de prendre des décisions. En somme, le style comportemental conforme se caractérise par une approche axée sur la qualité et la précision.

En utilisant ces quatre styles, Marston a développé le modèle DISC pour aider les gens à mieux comprendre leur comportement et celui des autres, ainsi qu’à améliorer leur communication et leurs relations interpersonnelles.

Notez que ces différents profils peuvent tous être incarnés par une seule et même personne, en fonction de la situation qu’elle vit. Son profil comportemental ne sera pas le même tout au long de sa vie et évoluera avec le temps. 

Étudier chaque profil pour mieux comprendre ses interlocuteurs

Les profils issus de la méthode DISC ne doivent pas être perçus sous un angle hiérarchique mais plutôt sur un même plan, chacun faisant partie d’un même diagramme circulaire avec une place bien précise.

  • Le profil Dominant désire aller à l’essentiel, et répondre à une situation par l’action. C’est typiquement le type de personnalité qui aime les challenges et relever des défis, tout en gardant le contrôle de la situation. Si sa force est de jouir d’un rôle de leader, le profil Dominant n’est pas facile à convaincre et peut vite passer pour quelqu’un d’intimidant.
  • Le profil Influent est le négociateur : il traite avec ses interlocuteurs jusqu’à les persuader de travailler à ses côtés dans un même objectif (le sien). De nature optimise, le profil Influent profite de sa couleur jaune et de son côté solaire pour rayonner et « déteindre » sur les autres. Avec une personnalité créative, il est toujours disponible pour un nouveau projet mais peut parfois être victime de son côté lunaire et oublier un bon nombre de choses. 
  • Le profil Stable quant à lui vise à rassembler une équipe pour travailler de concert, en se tournant vers l’humain. À l’écoute de ses interlocuteurs, le profil Stable utilise son empathie pour les comprendre et trouver des solutions qui correspondent à chacun. S’il ne fait pas attention à se protéger, ce profil peut vite se laisser submerger par les soucis des autres et leurs émotions. 
  • Le profil Conforme est à la recherche de solutions rationnelles, en accord avec ce qu’il maîtrise. Très consciencieux, il travaille « dans les règles de l’art » et ne se laisse pas distraire par la nouveauté. Le profil Conforme se base sur des faits et respecte les règles, quitte à sembler trop perfectionniste aux yeux des autres profils. 

Utiliser la méthode DISC pour mieux communiquer

Comprendre ses interlocuteurs en fonction de leurs profils

Vous n’échangez pas de la même façon avec une personne de type Dominant qu’avec un profil Conforme. En effet, une fois le profil de votre interlocuteur dessiné, il est important de respecter certains codes ; les langages et signaux corporels vont également varier.

Méthode DISC : le Profil Dominant

Si vous êtes face à un profil Dominant, son comportement est identifiable par différents éléments : c’est quelqu’un qui peut parfois parler fort et/ou vite, qui va droit au but et qui n’a généralement pas froid aux yeux. Corporellement, son attitude est plutôt extravertie : il est ferme sur ses appuis, regarde son interlocuteur droit dans les yeux et a une posture imposante. Il recherche la performance et aime avoir le contrôle sur la situation. Si vous êtes face à un profil Dominant, soyez direct et franc avec lui, en exposant votre point de vue mais en laissant de la place pour le sien. Montrez-lui qu’il peut avoir confiance en vous, et soyez vous-même sûr de vous. 

Le profil Influent, également du côté extraverti du DISC, est reconnaissable grâce à des traits de caractère bien précis : créatif, optimiste, inspirant, et plutôt bavard. Si vous avez pour collègue un profil Influent, il saura vous délivrer sa dose d’enthousiasme quotidienne ainsi qu’une bonne énergie au sein d’un groupe. En revanche, il peut facilement manquer de confiance en lui, n’aime pas être en relation avec des personnes agressives et peut vite se sentir seul ou isolé. Pour mieux le comprendre et communiquer avec un profil Influent, n’hésitez pas à le faire parler de ses idées, solliciter son opinion sur un sujet ou encore laisser de la place pour ses projets.

Méthode DISC : le Profil Influent
Méthode DISC : le Profil Stable

Le caractère Stable est orienté du côté introverti de la roue du DISC. Il aime la stabilité, dispose de beaucoup d’empathie et accorde facilement sa confiance. Si vous êtes face à un profil Stable, vous pouvez vous sentir à l’aise : être à l’écoute et disponible pour les autres est une seconde nature chez lui. Ses principales forces, notamment au niveau du travail, sont un bon esprit d’équipe et une grande dose de motivation lorsqu’il a une cause à défendre. Le profil DISC Stable déteste les conflits, l’injustice et la pression. Si vous êtes amenés à communiquer avec une personne possédant ce profil, vous pouvez coopérer avec lui les yeux fermés et lui demander des conseils, il excelle dans ce domaine !

Pour terminer, le profil Conforme a une nette tendance à suivre les règles et un style comportemental consciencieux et qui tend vers l’introversion. Il pratique l’introspection et se veut rassurant envers ses interlocuteurs. Il fait preuve d’une grande sagesse et d’une loyauté à toute épreuve. En revanche, il est perfectionniste : si vous travaillez avec lui, prenez votre mal en patience. Posant de nombreuses questions, il aime l’analyse : soyez transparent envers lui, et ne faites pas les choses dans l’improvisation. 

Méthode DISC : le Profil Conforme

Pour aller plus loin et faire de vos interlocuteurs de véritables alliés, lisez notre article “Comment se faire des alliés”

La méthode DISC au travail

Management : les atouts et points faibles des 4 profils DISC

Sur le plan commercial et managérial, les profils DISC ont chacun leurs lacunes et leurs atouts.

  • Pour le profil Dominant, sa force de caractère le pousse à prendre les choses en main et à saisir les nouvelles opportunités qui s’offrent à lui. Son style de management serait le management directif, car il fonce tête baissée et prend le contrôle des opérations. Si son déterminisme et son efficacité impressionnent, son manque d’empathie et d’écoute peuvent lui porter préjudice. Un conseil pour le profil Dominant : s’ouvrir aux autres et laisser de la place pour leurs points de vue.
  • Concernant le profil Influent, son management se veut affectif. Incontestablement motivant et positif, ce profil tire sa force et son énergie du contact humain. Le profil Influent fuit les conflits et fait tout pour être ce que l’on appelle en anglais un « people pleaser », quelqu’un que tout le monde adore. Son enthousiasme débordant peut le conduire à un certain laisser-aller, tant au niveau organisationnel qu’en ce qui concerne ses projets. Un conseil pour ce profil : structurer au maximum son emploi du temps et ne pas se laisser envahir. 
  • Pour le profil Stable, son émotion motrice est la tristesse des autres. S’il était manager, il adopterait une méthode participative afin de ne laisser personne sur le banc de touche. Sa grande empathie et son sens de l’écoute hors pair sont de précieux atouts. Cependant, il peut vite se laisser démoraliser par les problèmes de ses interlocuteurs. Un conseil pour le profil Stable : se préserver et protéger son énergie.
  • Le profil Conforme est quant à lui motivé par l’ordre, la rigueur, et tout ce qui ne sort pas du cadre. Son sens de l’analyse et sa persévérance le conduisent souvent à l’aboutissement de ses projets, gérés avec une main de maître. Le point faible de ce profil est le besoin absolu de maîtrise : la vie étant faite d’aléas et de changements, le type Conforme se voit régulièrement bousculé par les événements extérieurs qu’il ne peut contrôler. Un conseil pour ce profil : lâcher du lest !

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Vaincre la peur de parler en public https://www.uraise.pro/vaincre-la-peur-de-parler-en-public/ Wed, 05 Apr 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2493 Aussi appelée glossophobie, la peur de parler en public reste une crainte commune et très répandue. Mais ce n'est pas une fatalité !

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Aussi appelée glossophobie, la peur de parler en présence d’un public reste une crainte commune et très répandue. Elle est d’autant plus ancrée en vous quand s’exprimer devant du monde n’est pas dans vos habitudes. Avoir le trac est sain et normal avant toute performance, même quand on est coutumier du fait ! Mais si c’est une angoisse qui vous paralyse, c’est autre chose… Vous avez des suées rien qu’à l’idée de devoir animer la prochaine réunion ? Le ventre retourné de devoir intervenir pour une conférence, même la plus courte qui soit ? C’est incontrôlable et vous n’y pouvez rien… Vraiment ? Décortiquons ensemble cette peur de parler en public de A à Z : comment, pourquoi, ce que vous pouvez faire en amont et le jour de votre discours. C’est parti ! 

Comment se manifeste la peur de parler en public ?

Gardez en tête que chaque personne est unique, chacune a son bagage émotionnel et son vécu qui peuvent plus ou moins impacter cette crainte. Selon la proximité de la date de l’évènement, vos symptômes ne sont pas les mêmes.

À chaque phase ses petits favoris ! Voici les principaux :

  • Avant : sensation de boule au ventre, stress sous toutes ses formes : appréhension, insomnie…
  • Pendant : bégaiements, sueur, palpitations, voire évanouissement.
    • Clef : On évite d’en arriver là en mangeant et buvant suffisamment d’eau pour se donner de l’énergie.
  • Après : culpabilité, ruminations et autres réjouissances mentales !
    • Clef : On prend conscience de notre petite voix nuisible.

Pourquoi a-t-on peur de parler en public ?

Au-delà de nos expériences de vie traversées jusqu’ici, nos perceptions nous ont également forgés.

Notre première peur peut en engendrer de nouvelles, et ainsi de suite ! Nous nous retrouvons alors avec un principe de poupées russes adaptés à nos craintes ! Elles peuvent être :

  • L’angoisse de la non-performance : ou plus communément la peur de l’échec. Changer sa vision peut aider pour rebondir après un échec.
  • Le syndrome de l’imposteur : il nous pousse à attribuer notre réussite à des facteurs externes comme la chance, le hasard… Tristement célèbre, mais toujours aussi présent, même pour les plus chevronnés dans leur domaine ! Retrouvez notre article 5 astuces pour gérer le syndrome de l’imposteur
  • La peur du regard des autres : la crainte d’être rejeté, de ne pas être « assez » ou d’être « trop » … Le malaise s’installe dans les situations où l’on risque d’être jugé.
  • La peur de l’inconnu : une expérience négative déjà vécue par le passé qui s’est ancrée pour toutes les prochaines. Un frein à main pour votre vie !

Ces peurs sont assez partagées par le commun des mortels. Mais elles ne sont pas gravées dans le marbre !

Alors ne désespérez pas et essayez les astuces qui vont suivre

Comment surpasser la peur de parler en public ?

U-Raise partage avec vous des pistes pour vous aider à vous débarrasser de la peur de parler en public.

  • S’en-traî-ner ! 

C’est le maître mot. Il est complètement normal de ressentir une appréhension de ce qu’on ne connaît pas ou en cas d’enjeu important ! Alors, pratiquez, habituez-vous à converser devant un miroir, puis auprès de vos proches… Augmentez les étapes et efforts petit à petit, toujours dans un espace bienveillant.

  • S’enregistrer en audio et vidéo

Rien de mieux pour s’autoévaluer et observer ce que vous pouvez améliorer jusqu’à roder votre style d’expression. S’écouter et se voir n’est pas toujours agréable pour tout le monde, mais ce n’est pas douloureux alors, allez-y, moteur !

  • Le remède de l’antisèche

Le par cœur peut être très déstabilisant si vous omettez une partie de votre discours. Ainsi, laisser de l’espace pour fluidifier votre texte est la meilleure des solutions ! Rédigez une liste des idées principales avec des mots-clefs et expressions dans les grandes lignes. Cela vous permettra de rebondir et suivre votre fil rouge plus naturellement.

  • Pratiquer des exercices de respiration, relaxation ou méditation

Pourquoi ? Tout simplement dans l’optique d’apprivoiser vos ressentis corporels. Ces exercices nous replongent dans l’instant présent, ils nous reconnectent à notre corps en revenant à nos sensations physiques. Véritable ancrage, cela permet de prendre une distance sur les anticipations anxieuses, le fameux « danger » perçu par notre cerveau. Tranquillement, cela apaise les ressentis de peur physique comme l’estomac noué, la respiration saccadée…

  • Suivre des cours

De théâtre ou de prise de parole. Pour être familier avec l’expression verbale et gagner en aisance orale ! Réaliser une présentation percutante peut également s’acquérir en apprenant à pitcher.

Lisez notre article L’art de pitcher : techniques et astuces 

  • Identifier ses émotions et pensées négatives

Prenez un instant pour prendre conscience des croyances limitantes qui surgissent à ce moment précis. Elles s’ouvrent comme des fenêtres pop-up indésirables sur son bureau d’ordinateur, vous voyez ? Maintenant, transformez-les alors en version positive et encourageante ! Besoin d’un petit exemple ? « Je n’y arriverai pas » → « j’ai toutes les ressources pour le faire ».

  • S’inspirer 

En lisant ou en regardant des vidéos de spécialistes de la prise de parole, d’intervenants sur scène ou de conférenciers comme les fameux TED Talks. Comment posent-ils leur voix ? Quel est leur langage corporel ?Trouvez 3 à 5 choses positives à adopter dans votre entraînement !

  • Prévoir une tenue adaptée pour être à l’aise.

Subtilité évidente, mais essentielle ! Choisissez de porter des affaires qui vous permettront d’être confortables pour vous déplacer, bouger vos bras… Et qui vous confèrent de l’assurance.

Astuces pour le jour J

Le moment des festivités doit être le plus fluide possible au niveau de l’organisation. Il reste aussi quelques astuces à adopter qui peuvent aider :

Le moment des festivités doit être le plus fluide possible au niveau de l’organisation. Il reste aussi quelques astuces à adopter qui peuvent aider :

1. Point organisation :

  • Arriver en avance

Ça paraît logique, mais il n’y a rien de pire pour perdre ses moyens et balbutier son discours que d’arriver en retard, sans avoir repéré les lieux et être jeté devant votre public ! Alors, anticipez !

  • Tester le matériel

Dans la même lignée que le conseil précédent, si vous avez du matériel à brancher comme un projecteur, prévoyez de pouvoir l’essayer sous la configuration identique de votre intervention.

2. Check-up physiologique :

  • Respirer profondément

Essentielles et redoutablement efficaces, plusieurs respirations profondes vous recentrent. On oxygène son corps, son cerveau et on relâche. Il en existe de nombreux exercices, la respiration abdominale est incroyable.

  • Balayage corporel

Identifier les zones de votre corps qui sont souvent sous tension comme la gorge, les épaules, le ventre, la nuque… En prendre conscience, c’est déjà avancer ! Ensuite, se dire avec volonté « Je relâche cette partie de mon corps », de la même manière qu’une affirmation positive.

  • Exercices physiques 

On se remue pour se dégourdir les bras et les jambes. 

  • Gymnastique de diction 

La fameuse archiduchesse est de retour ! Pensez à travailler vos mouvements de bouche et de diction en vous demandant si ses chaussettes sont enfin archisèches ☺

  • Chouchouter son langage non verbal

Pieds bien ancrés dans le sol, balayez des yeux l’ensemble de votre public. Restez confiant dans votre posture, parlez avec vos mains si vous le faites naturellement.  Avoir une intonation variée, vous adresser clairement et suffisamment fort, c’est la solution 2 en 1 ! Cela contribue à ralentir le rythme, même sous le stress, et aide à capter son auditoire.

  • Boire de l’eau

Hydratez-vous assez, mais pas trop pour ne pas avoir envie d’aller aux toilettes 5 min après votre démarrage. Buvez de l’eau régulièrement par petites quantités tout au long de votre intervention.

3. On se raisonne :

  • À garder en tête 

Votre audience est là pour vous écouter et non vous juger. Ce sont des personnes comme vous, avec des émotions et des envies. Concentrez-vous sur votre message, évitez de prêter attention à celles et ceux qui sont sur leur téléphone, qui bâillent, qui vont aux toilettes… On est tous humains ! Préparez-vous à cela.

  • Ami imaginaire

La technique d’imaginer tout le monde en sous-vêtements ne fonctionne pas pour vous ? Qu’à cela ne tienne ! Pensez que vous êtes en train de parler à un proche ou un ami de longue date, vous vous sentirez en terrain connu et donc en confiance pour votre expression.

  • Dédramatiser

La prise de recul s’impose ! Vous n’êtes pas en danger de vie ou de mort quand vous vous exprimez devant des gens. Vous êtes simplement porteur d’un message et vous le partagez. Le principal est de passer un bon moment. Si vous aimez ce que vous faites et si vous croyez en votre sujet, votre auditoire le ressentira ! 

Alors, vous sentez-vous davantage outillé pour une prise de parole en public ? Gardez en mémoire que l’essentiel est avant tout de le vivre avec plaisir ! Bien sûr, l’appréhension est là, la volonté de bien faire les choses aussi.

Identifier ce qui est important pour vous peut vous aider à garder en tête le moteur qui vous fera avancer et expérimenter cette intervention de la manière la plus agréable et naturelle possible.

Même si votre public est déjà nombreux, n’oubliez jamais de convier un invité de plus, le sourire !

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Comment se faire des alliés https://www.uraise.pro/comment-se-faire-des-allies/ Mon, 03 Apr 2023 04:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2481 Nos relations avec les autres sont un puissant moteur de succès et de qualité de vie ! Découvrez les 11 secrets tirés du best-seller de Dale Carnegie "Comment se faire des amis"

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Ce qui est monnaie courante de lire pour améliorer ses relations : faire preuve d’empathie, d’assertivité, d’ouverture d’esprit… Mais comment appliquer concrètement ces principes majeurs dans les situations d’échanges de votre quotidien ? Être apprécié des autres, convaincre, négocier, être un bon leader… Voici un teaser des grandes lignes du livre de Dale Carnegie « Comment se faire des amis ». U-Raise l’a lu pour vous et vous livre alors les 11 secrets partagés dans ce best-seller international pour se faire des alliés dans tous les domaines de votre vie, notamment professionnel !

1. S’abstenir de critiquer…

…Et de condamner les autres !

L’auteur revient au fondement de la situation de critique d’une personne à une autre : elle est facile à émettre, mais peu évidente pour celui qui la reçoit. En plus d’être subjective, elle peut être brutale et difficile à accepter.

D’ailleurs, dans la majorité des cas, l’être humain se juge innocent. Nous pouvons citer l’exemple des criminels, célèbres gangsters comme Al Capone. Selon lui, il a « offert du plaisir et de l’amusement aux gens ».

Chaque individu possède son raisonnement, sa propre vérité et a toujours une justification.

La critique est donc inutile et vaine, et même contre-productive pour se faire des alliés. Vous perdrez systématiquement à mettre vos interlocuteurs sur la défensive et ainsi entacher leur estime d’eux-mêmes.

Les grands hommes de l’histoire, comme Abraham Lincoln, ont sans cesse pris des précautions extrêmes sur le fait de condamner autrui. Il vaut mieux éviter de blesser quelqu’un, surtout si la critique n’est pas constructive.

Dale Carnegie nous invite à ne pas nous plaindre non plus. Attention, vous avez la possibilité de vous exprimer. Cependant, personne ne désire s’entourer de personnes « négatives » à longueur de journée.

« Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses propres yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime. » Antoine de Saint-Exupéry

2. Faire des compliments sincères

Chaque humain est mué par le désir d’être important. Nous recherchons une forme de reconnaissance et nous avons toutes et tous notre lot d’émotions. Mais notre soif d’être validé et d’avoir de la valeur fait partie de nos besoins principaux, selon Dale Carnegie.

Pour se faire des alliés, l’auteur conseille comme 2e clef de :

  • Complimenter nos semblables, partager notre admiration quand nous en avons ! Ne vous cachez pas de cela.
  • Et de le faire honnêtement, sinon il vaut mieux s’abstenir. Rien de pire qu’une flatterie qu’on sent hypocrite pour que cela se retourne contre vous !

Usez alors de cette information si jamais votre reconnaissance est sincère.

3. Parlez de ce qui intéresse les autres…

… Pour obtenir ce que vous souhaitez.

En demandant, en ordonnant ou en obligeant, votre requête a de fortes chances d’être perçue comme une contrainte, et donc d’être mal vécue, voire rejetée. Vous risquez d’obtenir des résultats mitigés, faute de coopération et de réel engagement. 

De plus, si vous trouvez comment parler à quelqu’un de ce qu’il aime, le concerne ou le passionne, vous entrerez plus aisément en connexion. Votre échange devient plus fluide, la personne parle alors avec cœur et s’ouvre davantage à vous.

Retenez qu’en tant qu’être humain, nous sommes guidés par nos intérêts personnels. C’est alors tout naturellement que nous adorons parler de nous-mêmes ! Ainsi, échanger à propos des autres et de ce qu’ils veulent, c’est, d’après l’auteur, la meilleure façon des les influencer et de s’en faire des alliés.

Tournez cela à votre avantage en échangeant sur les besoins et les attentes des autres. Ainsi, en vous mettant à leur place, montrez-leur comment ils peuvent l’obtenir, tout en partageant votre avis.

Nos désirs fondamentaux engendrent nos actions, vous suscitez alors une ardente volonté d’agir et un intérêt amical à votre égard !

Henry Ford a dit :  “ S’il existe un secret de la réussite, il est basé sur la capacité à comprendre le point de vue de l’autre et voir les choses aussi bien de son point de vue que de votre point de vue. ”

4. S’intéresser réellement aux autres

Afin que les autres s’intéressent à vous, commencez par le faire vous-même envers eux ! Faites alors à autrui ce que vous aimeriez qu’on vous fasse ! (proverbe revisité en version positive☺)

Posez des questions, soyez honnêtement impliqués dans vos échanges. En étant convaincu que chaque personne a de la valeur, votre posture ne sera pas du tout la même en société. De cette manière, vous vous rendez sympathique et vous vous ferez naturellement des alliés. Avec empathie et sincérité, osez vous exprimer et parler avec les autres de la manière la plus fluide et concernée possible.

5. Sourire sincèrement 

En souriant naturellement, vous marquez les personnes d’une première bonne impression ! Le sourire est expressif, d’autant plus s’il est sincère, large, spontané (oubliez le sourire commercial !).

Prenons l’exemple d’un sourire d’enfant, c’est absolument communicatif ! C’est aussi une marque naturelle d’affection. Le sourire est si important ! Il s’entend dans votre voix, alors même au téléphone, ne le négligez pas !

Nous sommes jugés par nos actions, elles en disent parfois plus long que des mots ! Ça tombe bien, esquisser un sourire en est une.

6. Retenir le prénom de nos interlocuteurs

Cela ne vous semble peut-être rien, mais c’est très important ! C’est une preuve de considération de la personne que vous avez en face de vous. Chacun aime entendre son nom. On est propriétaire de notre nom, nous le percevons alors tel un doux compliment insinué, de manière très subtile. D’autant plus quand il est prononcé d’une façon affectueuse ! De plus, qui ne connaît pas le prénom de ses alliés ?

À l’inverse, attention en cas d’oubli, de mauvaise prononciation ou de problème d’orthographe… Vous pouvez déplaire, car cela se traduit comme le fait que vous n’avez pas pris le temps de vous en souvenir. C’est un signe tout aussi « éliminatoire ».

Si vous n’avez pas la mémoire des noms, pas d’inquiétude, cela se travaille sur la durée. Vous pouvez l’écrire pour vous en rappeler sur un outil de prise de notes par exemple. Le jeu en vaut la chandelle !

7. Savoir écouter et encourager les autres à parler d’eux-mêmes

Comment convaincre son interlocuteur et réussir son entretien ?

Il n’y a pas de secret, il faut lui démontrer son attention exclusive !Tentez de conserver une écoute 100% active lorsqu’il s’exprime, vous gagnez déjà des points et pouvez le rallier à votre cause plus facilement.

Montrez alors sincèrement votre intérêt. Et pour être intéressant… Soyez intéressé !

Oubliez donc de :

  • Ne parler que de vous,
  • Ne pas l’écouter,
  • Ne pas échanger sur ce que l’autre partage avec vous en l’interrogeant par exemple,
  • Couper la parole…

La personne est plus concernée par sa vie que celle des autres. Encouragez-la à parler d’elle.

8. Faire sentir aux autres leur importance

Vous tenez à l’estime de ceux qui vous entourent et de leurs avis. Vous désirez être honoré, approuvé, adoré, complimenté, etc. … Qu’il est agréable de se sentir important dans sa sphère, qu’on rende justice à nos mérites !

Nous aimons tous des éloges sincères, mais nous détestons les flatteries lourdes. Nous aspirons tous à cela, alors profitez-en pour dire aux personnes qu’elles sont importantes pour vous ou que vous les estimez ! Toujours avec franchise, bien sûr !

9. Ne jamais dire à quelqu’un qu’il a tort

Tentez de respecter les avis divergents des autres. On ne peut rallier tout le monde à sa cause ! Un débat se profile à l’horizon ? Pour le remporter, il vaut mieux l’éviter. Qu’une controverse soit gagnée ou perdue, dans tous les cas, vous êtes perdant ! Même si vous avez raison dans le fond, rien ne sert de le prouver et de déconstruire l’argumentation de votre adversaire par A + B.

Qui aime sentir qu’il a tort ? Personne !

Ainsi, ne cédez pas à vos premières pulsions de colère. La solution ? Appliquez l’écoute, cherchez un terrain d’entente au maximum. Gardez l’esprit ouvert en indiquant que vous allez réfléchir aux idées de votre interlocuteur, songez à un accord, remerciez, laissez reposer les choses pour les envisager sous un nouvel angle… Évitez donc toute polémique.

Et si vous avez tort, montrez l’exemple, prenez votre courage à deux mains et admettez-le. Ainsi, vous réussirez à vous faire des alliés malgré des avis divergents.

10. Admettre nos erreurs avant de parler de celles des autres

Dans la suite logique de reconnaître ses torts, nous évoquons ici la force de parler de ses erreurs avant de faire remarquer celles d’autrui. Cela vous permet d’être sur un terrain de connivence avec l’autre personne, qui est propice à l’entente et la complicité en bonne intelligence.

Oui, vous êtes un être humain faillible comme tout un chacun. Votre interlocuteur se sentira alors davantage en confiance avec vous et dans un contexte neutre de jugement, idéal pour se livrer à vous.

11. Ménager l’amour-propre d’autrui

Nous le rappelons, nous sommes tous des êtres d’émotions, remplis d’orgueil, avec cette volonté d’être distingués au cours de notre existence dans notre monde.

Toutes les inventions, découvertes, avancées scientifiques, historiques, innovations ont eu lieu, car chacune de ces personnes désirait apporter sa pierre à l’édifice et être reconnue. Se sentir important, c’est aussi se sentir vivant.

Donc d’une manière plus globale, dans vos échanges et vos actes, prenez soin de préserver l’amour-propre d’autrui, voire de le nourrir !

Vous avez désormais de nombreuses clefs pour comprendre et améliorer vos relations humaines.

En prenant un peu de recul et en essayant ces astuces avec une envie profonde, vos interlocuteurs deviendront plus aisément vos alliés ! Vous verrez alors le changement dans votre approche avec les autres.

Dale Carnegie précise que ce qui y est inscrit doit être appliqué avec le cœur et partir d’un élan sincère. Sinon, il vaut mieux s’abstenir…

À vous de prendre soin de la qualité de vos relations et de tisser de beaux liens humains !

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L’art de pitcher : techniques et astuces https://www.uraise.pro/lart-de-pitcher-techniques-et-astuces/ Mon, 13 Mar 2023 12:17:51 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2483 Savoir capter l'attention et convaincre votre interlocuteur en quelques mots est une réelle compétence. Et bonne nouvelle, l'art de pitcher, ça s'apprend !

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Dans le milieu professionnel, savoir convaincre votre interlocuteur en quelques mots est une réelle compétence. C’est ce qu’on appelle l’art de pitcher ! Être en capacité de présenter une thématique avec impact, dans l’intention de convaincre ses interlocuteurs, n’est naturellement pas donné à tout le monde. Mais cela s’apprend et s’acquiert avec de l’expérience et des astuces, comme vaincre sa peur de vous adresser à un public.

U-Raise vous dévoile les bases d’un pitch, ses essentiels ainsi que des techniques pour vous aider à enfin pitcher comme un pro !

Qu’est-ce qu’un pitch ?

Il s’agit d’un discours oral qui répond à un problème. Il tient son nom de l’elevator pitch, où l’on doit être capable de capter l’attention et persuader des investisseurs dans un laps de temps restreint, équivalent à une montée d’ascenseur.

C’est la subtilité qui différencie une simple présentation d’un pitch. Il intervient pour susciter l’intérêt et convaincre notre interlocuteur dans une intention précise. Cela peut être pour lever des fonds, vendre un produit ou service, convaincre un recruteur, rallier des personnes à une cause…

Pourquoi pitcher ?

Vous avez besoin de convaincre un client d’acheter votre service ? De motiver votre équipe sur un projet ? Ou de mobiliser des investisseurs ? 

Que ce soit pour parler de vous ou d’un concept, il existe différents types de pitch et de multiples contextes pour le pratiquer : 

  • Pitch commercial : vendre une société ou une offre ou même soi-même en recrutement !
  • Pitch investisseur : dans l’optique de lever des fonds !
  • Pitch interne : pour convaincre son équipe d’un projet par exemple.
  • Pitch média : un produit, un service ou une ambition à promouvoir en tant que porteur de projet.


Il peut durer 30 secondes, et jusqu’à 5 minutes. Dans tous les cas de figure, pitcher nécessite de s’exprimer avec plaisir, mais surtout d’avoir de l’impact !

Les 3 registres de la persuasion

Pour réaliser un discours rhétorique efficace, il existe 3 registres de la persuasion – communication, définis par Aristote :

  • L’Ethos : c’est la crédibilité, l’autorité naturelle que peut inspirer une personne. Elle semble à la fois agréable et digne de respect.
  • Le Logos : il correspond à l’aspect logique du message. C’est rassurant, car il y a un raisonnement, des éléments tangibles et des arguments concrets.
  • Le Pathos : ce sont les émotions qui vont être générées et faire rêver l’auditoire. Elles lui permettent de se sentir concerné et de voyager avec le narrateur – orateur.

Un pitch efficace est équilibré entre le pathos et le logos !

Les 9 commandements d’un bon pitch

Pour vous aider à la création d’un pitch redoutable d’efficacité, voici quelques commandements à adopter !

  1. La clarté, tu viseras

S’exprimer avec précision et concision pour aller à l’essentiel. Utilisez de préférence des phrases brèves et un vocabulaire accessible à tous pour être le plus engageant possible.

Le dramaturge Tom Stoppard a dit : “Good things, when short, are twice as good” (les bonnes choses, quand elles sont courtes, sont deux fois meilleures).

  1. La structure, tu construiras

Une structure narrative est essentielle pour capter son public ! Elle implique de se demander : par quoi je commence ? Par quoi je termine mon discours ? Et qu’est-ce que je dois trouver dedans ? Se créer alors de grandes lignes directrices est idéal pour éviter le par cœur.

  1. L’enthousiasme, tu incarneras

Bonjour les tournures positives, l’humour et le sourire ! C’est tellement plus engageant et attractif pour vos interlocuteurs ! Mais attention, le sourire doit être naturel et authentique, sinon il produira l’effet contraire. 

  1. Pratiquer, tu devras

S’entraîner est indispensable pour se roder et apprivoiser son speech. Tester, modifier, répéter… S’enregistrer, s’observer et rectifier ! Rappelez-vous également que tout pitch évolue dans le temps, à la fois lié au contexte de notre société globale, mais aussi à celui de votre situation professionnelle. 

  1. Interpeller, il faudra 

Partager des anecdotes, implémenter votre discours de chiffres ou statistiques, agrémenter votre propos d’un slogan ou d’une citation… Marquez les esprits en apportant une touche originale, en y mettant votre patte.

  1. Dans le présent, tu vivras !

Privilégiez le temps du présent de l’indicatif pour embarquer votre public. Premièrement, ça prévient les problèmes d’accord, et deuxièmement, c’est plus convaincant ! Votre message transmet alors davantage de certitude. On évite les formules passives et on n’oublie pas la première personne du singulier « je » qui a beaucoup d’impact.

  1. L’identification, tu n’oublieras point

C’est l’une des clefs d’un pitch réussi ! Représenter un personnage auquel l’audience peut s’identifier l’aide à s’immerger dans votre discours. Peignez alors une illustration concrète et pragmatique, en adéquation avec votre auditoire.

  1. Engager, ton objectif sera ! 

Évidemment, c’est votre interlocuteur qui est visé. Il doit se sentir concerné et avoir un véritable enjeu dans vos propos pour s’engager avec vous. Le faire parler, reformuler, confirmer, lui demander de vous recommander… Toutes les méthodes sont bonnes.

  1. Ton image, tu soigneras. 

En accord avec votre discours, l’image que vous renvoyez doit être cohérente. Votre langage paraverbal (façon de prononcer) et communication non verbale (votre posture) s’harmonisent pour plus de fluidité. Près de 93% de notre communication serait paraverbale… Alors autant que vos mots, choyez votre respiration, adoptez un regard franc et laissez place aux silences !

Avec ces commandements en main, à vous de jouer !

Les techniques pour pitcher

Il existe plusieurs méthodes pour respecter l’art de pitcher. En voici les principales pour élaborer une allocution des plus percutantes !

  • La méthode simple : accroche – présentation – CTA

C’est LA version qui vous facilite la vie ! Commencez par rédiger une accroche qui interpellera le destinataire de votre message ! Présentez ensuite votre offre, votre sujet de prédilection en toute simplicité. Clôturez enfin par un CTA (Call-To-Action en anglais) pour inciter votre public à passer à l’action.

Besoin d’idées ? Cela peut être de visiter votre site internet, s’inscrire dans votre association ou sur une liste d’emails, partager votre campagne de financement ou juste de vous contacter !

  • La technique AIDA

Cette méthode est beaucoup utilisée dans le marketing digital et dans la publicité. Cet acronyme signifie : Attention – Intérêt – Désir – Action. Ce sont les 4 phases par lesquelles passe un individu lors d’un processus d’achat. Appliquons-les à un pitch :

  • Attirer l’attention : grâce à un message prometteur, une note d’humour, une information en avant-première, un chiffre percutant, une question…
  • Susciter l’intérêt. Ici, on entre dans le stade d’identification. Ajoutez des images, des références communes à votre auditoire et qui répondent à leurs situations ou besoins. Faire preuve d’empathie vous aidera grandement.
  • Créer le désir : les émotions et éléments rationnels sont en jeu à cette étape. L’objectif est d’avoir les arguments pour toucher votre cible et la faire envisager votre proposition (rareté de votre offre, sentiment d’appartenance, procédé révolutionnaire, économies de temps ou d’argent, bienfaits…).
  • Passage à l’action. Comme un bouton d’appel à l’action sur un site, l’idée est d’avoir un élément déclencheur avec une invitation irrésistible : un essai gratuit, une offre momentanée…
  • La méthode PQCQQ :
    • Pourquoi ? Le problème. Le pourquoi de mon offre, à quel besoin répond-elle. La raison est toujours en 1er lieu en guise d’accroche pour tenir en haleine : un chiffre, une phrase choc, « il était une fois… », une réelle punchline pour marquer les esprits.
    • Quoi ? La solution. Le produit, l’offre, le service… Il apparaît en 2e position, car le produit ne sert à rien s’il n’y a pas de besoin. On a créé telle solution pour répondre au « pourquoi ».
    • Comment ? Les informations pragmatiques : le fonctionnement, les étapes, les caractéristiques d’utilisation…
    • Qui ? Le collectif en place ou vous-même, vos compétences, la marque, les expertises de l’équipe, cela vient crédibiliser le produit.
    • Quand ? C’est le moins important, vous pouvez y partager la dispo​​nibilité, le prix, la date de lancement, les échéances à venir…
  • Le storytelling : c’est la capacité à délivrer un message en utilisant les codes de l’histoire. Cela consiste à raconter un récit pour amener vos futurs adhérents ou clients dans un imaginaire qui les transporte. Vous pouvez créer une histoire sur vous-même ou inventer des personnages. L’objectif est d’emmener votre auditeur à se mettre dans la peau d’un individu. Nous sommes humains et nous avons besoin d’histoires pour faire naître de l’intérêt, de l’attention et pour pouvoir s’identifier. Cette méthode peut s’inclure dans les précédentes (et nous vous le conseillons !).

Le défi d’un pitch est d’avoir une raison motivante pour le réaliser ! Si vous êtes convaincu de votre proposition, ce sera d’autant plus simple d’embarquer votre public. L’enjeu, c’est de propulser votre offre dans l’univers de votre cible / interlocuteur.

Pitcher implique de créer une connexion à son auditoire, par conséquent soyez pleinement présent et amusez-vous ! Il requiert aussi l’alignement par rapport à vous-même, et à votre projet : vous avez confiance et vous y croyez. Avec l’authenticité, le dynamisme, la générosité, l’enthousiasme, vous avez le pouvoir de soulever des montagnes, alors allez-y !

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10 personnalités au parcours inspirant https://www.uraise.pro/10-personnalites-au-parcours-inspirant/ Sat, 11 Mar 2023 05:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2550 Vous avez besoin d’une dose d’inspiration et de motivation ? Vous êtes au bon endroit !

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Vous avez besoin d’une dose d’inspiration et de motivation ? Vous êtes au bon endroit ! S’inspirer du parcours d’autrui permet d’ouvrir le champ des possibles et pourquoi pas même de changer d’approche sur certains challenges de la vie ! Laissez-vous embarquer avec U-Raise par l’aventure de ces 10 personnalités aux cheminements variés, mais tout aussi fascinants les uns que les autres !

Ils ont marqué l’histoire…

1 : Albert Einstein

Le célèbre physicien a connu son lot de déconvenues.

Né en Allemagne en 1879, il souffre de retard de langage lié à sa dyslexie, qui le handicape jusqu’à ses 10 ans. Il rate son examen d’entrée de l’École polytechnique fédérale de Zurich. Mis à part les sciences et mathématiques, il échoue en Histoire, Géographie, Langues… 

Ses professeurs ne misent pas sur un grand avenir pour ce dernier, mais il finit par réussir son examen

Précurseur et scientifique talentueux à l’origine de la théorie de la relativité restreinte, il est notamment connu pour avoir découvert l’équation E=mc2. Il obtient le Prix Nobel de Physique en 1921.

Malgré une vie mouvementée, Einstein a fait preuve de persévérance, de curiosité et d’esprit critique qui l’ont mené au prix Nobel. Miser sur ses forces plutôt que vouloir corriger ses faiblesses est une stratégie plus prometteuse.

2. Nelson Mandela 

Nelson Mandela est né en Afrique du Sud en 1918. 

Diplômé en droit, il lutte contre la ségrégation raciale en entrant dans l’African National Congress (ANC) en 1948. Durant des années, il combat l’apartheid de façon non violente, mais il est condamné en 1964 à l’emprisonnement à vie sous motif de sabotage, trahison et complot.

Il lui est proposé d’être libéré sous renoncement public de la lutte contre l’apartheid, il refuse.

Il est finalement relâché en 1990, après plus de 27 années passées en prison.

À sa libération, il devient le président de l’ANC et joue un rôle clef pour l’avenir du pays, recevant ainsi le prix Nobel de la paix en 1993.

Le 27 avril 1994, Nelson Mandela devient le premier président noir de la République d’Afrique du Sud. Son leadership légendaire demeure une inspiration historique.

On retient son abnégation sans faille dans sa lutte. Défendre une cause qui a un sens profond pour nous peut nous mener loin et faire bouger les choses. 

3. Steve Jobs

Placé en adoption peu après sa naissance en 1955 à San Francisco, Jobs se passionne très tôt pour l’électronique.

S’ennuyant à ses cours d’université, il décroche et continue uniquement ceux qui l’intéressent. Il baigne dans le mouvement hippie lors de ses années étudiantes et trouve un poste chez Atari, célèbre créateur de jeux vidéo. Il conçoit avec son ami Steve Wozniak un prototype d’ordinateur. La société Apple voit le jour en 1976.

Il monte ses premiers Apple I dans un garage. L’Apple II est commercialisé et dépasse les attentes des deux créateurs : l’entreprise augmente ses ventes de 700% et est placée en bourse.

Steve Jobs est viré de sa propre société en 1985 ; il en fonde une autre en 1985.

11 ans plus tard, il en retrouve la direction. Il se diversifie et lance l’iPod puis l’iPhone et enfin l’iPad.

Il a vécu une carrière rythmée de succès dans les exploits technologiques. C’était un visionnaire, un génie de l’innovation. On peut souligner sa détermination sans faille et son courage d’assumer ses choix pour suivre ses idées.

4. Stephen Hawking

Il naît au Royaume-Uni en 1942.

Passionné d’astronomie sans être particulièrement brillant, Stephen décroche une licence de physique à Oxford. Il rejoint une université à Cambridge et commence dès lors à déclencher les symptômes d’une sclérose latérale, appelée maladie de Charcot. Elle lui fait perdre petit à petit le contrôle de ses muscles et le mène à la paralysie. L’annonce tombe, il lui reste 2 à 3 années de vie. Il se bat contre la maladie et trompe son diagnostic. Il rencontre Jane Wilde qu’il épouse en 1965. Sa paralysie ne l’empêche pas de vivre et il poursuit ses recherches, notamment sur l’étude des trous noirs. Il devient l’un des importants chercheurs scientifiques. En 1985, il perd l’usage de sa voix qui est alors traduite par un synthétiseur vocal.

En dépit d’un pronostic vital dramatique et malgré des aptitudes physiques extrêmement réduites, Hawking a construit une famille et a réalisé d’impressionnants travaux de recherches avec une réelle force vitale.

5. Marie Curie 

Maria Sklodowska-Curie est née à Varsovie en 1867.

Malgré une enfance tourmentée par des problèmes financiers et la perte prématurée de sa mère et de sa sœur, Marie est une élève brillante et assidue qui rêve de devenir médecin. 

En 1891, elle débarque à Paris pour étudier les sciences à la Sorbonne, ce qui est, à l’époque, totalement avant-gardiste pour une femme : on compte seulement 23 femmes sur 2000 étudiants. Un travail acharné lui permet d’obtenir sa licence de physique en 1893, puis de mathématiques un an après. 

Elle travaille sur le rayonnement de l’uranium pour sa thèse et introduit la radioactivité.

Avec son époux Pierre Curie, ils découvrent le polonium et le radium. Elle est la première femme à recevoir le prix Nobel de physique en 1903. Son mari décède dans un accident plus tard.

Marie élève ses deux petites filles, remplace son mari en tant qu’enseignante à la Sorbonne, à nouveau une première pour une femme. Elle poursuit ses recherches sur le radium et obtient alors le prix Nobel de Chimie. C’est la première personne et seule femme à obtenir deux prix.

La chercheuse est connue pour son dévouement et son ambition avant-gardiste. Elle a permis de faire avancer la science à grande vitesse, ses actions ont aussi contribué à aider des blessés de guerre. Véritable pionnière, elle n’a pas eu peur de plonger dans sa passion et d’explorer hors des sentiers battus

6. Audrey Hepburn 

Née en 1929 en Belgique. Dans un contexte de guerre, elle commence à suivre des cours de danse classique à 11 ans. Elle porte même des messages pour la Résistance en les cachant dans ses chaussettes. Elle donne des cours de danse illégaux durant le conflit mondial. Sous-alimentée, elle est touchée gravement par la malnutrition.

Après la guerre, elle reprend doucement les cours pour devenir danseuse étoile, mais elle est contrainte d’abandonner son rêve, jugée trop grande (1,70 m)  Entre ses leçons et ses études, elle possède par ailleurs une culture avancée. Polyglotte, elle maîtrise 5 langues. 

C’est finalement sur scène, dans une pièce de théâtre à succès, qu’elle pousse  les portes de Hollywood. Elle obtient le rôle principal dans une comédie romantique, sa carrière d’actrice talentueuse est lancée, les performances s’enchaînent.

Elle s’engage pour l’UNICEF et sera une ambassadrice impliquée, avec le cœur sur la main, jusqu’à sa mort.

Femme engagée jusqu’à sa mort, le parcours d’Audrey Hepburn n’a pas été de tout repos, tant au niveau de sa vie et que de sa carrière. Incarnation de la douceur et de la force, elle est la preuve que la détermination paye pour suivre ses rêves.

Ils nous inspirent aujourd’hui…

7. JK Rowling 

Joanne Kathleen Rowling est née en Angleterre en 1965. Dès l’âge de 6 ans, l’envie d’écrire est présente. Ses parents s’amusaient alors de son imagination débordante. En 1990, alors qu’elle se rend en train à son travail de secrétaire, l’idée lui vient de rédiger une histoire sur un petit sorcier dans un univers magique. Elle dessine la trame de son 1er livre durant quatre heures. De retour chez elle, elle note tout sur papier et stocke ça dans une boîte à chaussures, les prémices de Harry Potter.

Malgré une situation financière particulièrement précaire, elle se consacre à l’écriture de son roman . Elle l’envoie aux maisons d’édition en 1996, mais essuie alors 12 rejets. La maison Bloomsbury lui donne finalement sa chance. C’est un succès, aujourd’hui devenu planétaire avec 7 tomes traduits en plus de 60 langues, écoulés à plus de 450 millions d’exemplaires et adaptés en films.

De la détermination à se laisser guider par ses rêves, et non pas notre situation, même la plus modeste. Au-delà des refus, elle a su poursuivre son projet en parallèle de son travail et n’a pas lâché sa passion.

8. Nicolas Doucerain

Né en 1976 en France, Nicolas Doucerain s’est lancé très jeune dans l’entrepreneuriat.

Autodidacte, il commence à travailler dès l’âge de 16 ans, puis rejoint le groupe ESN créé par son père. Il prend la direction de Solic, une filiale du groupe spécialisée dans le conseil en recrutement informatique. Après 10 ans de développement, la crise de 2008 fait perdre 55% de chiffre d’affaires à la société, qui réalise 350 000 € de perte par mois. Il finit par placer l’entreprise en redressement judiciaire, mais demande au tribunal de commerce de lui accorder un délai de 6 mois, appelé « période d’observation », pour tenter de redresser l’entreprise. Seules 2% des entreprises arrivent à se relever d’une telle situation. On lui conseille de cacher la situation pour ne pas apeurer ses partenaires commerciaux, mais il prend le parti de l’honnêteté et de la transparence.

Sur 23 projets qu’il développe avec son équipe, il essuie 21 échecs. Les 2 projets acceptés lui permettent de sortir Solic du redressement judiciaire, avec les félicitations du président du tribunal. Il décide d’écrire un livre, « Ma petite entreprise a connu la crise », dans lequel il raconte les difficultés qu’il a vécu pendant et après le redressement. Son histoire interpelle des entreprises qui le contactent pour être aidées, ce qui le pousse à créer un nouveau service et un nouveau métier avec un cabinet spécialisé dans le management de transition.

Son honnêteté, sa résilience et sa capacité à rebondir professionnellement ont fait mentir les statistiques. Respecter ses valeurs et son alignement peut faire des miracles. L’aventure entrepreneuriale peut être jonchée d’échecs, mais ce ne sont pas des finalités.

9. Stéphanie Gicquel

Stéphanie est née à Carcassonne en 1982. Attiré par les voyages, elle a utilisé les études comme moyen de m’émanciper, d’acquérir les outils pour entreprendre, et créer la vie à laquelle elle aspire. Avocate de métier, elle exerce pendant une dizaine d’années dans des cabinets français et internationaux.  Sur son temps libre, elle court régulièrement.

Au fil des années, elle se dépasse toujours plus et se lance dans le sport de haut niveau en conditions extrêmes. Elle évolue alors en tant qu’entrepreneure, auteure, exploratrice, et sportive de haut niveau. Elle devient une spécialiste de longues distances et de trail, rejoignant ainsi l’équipe de France d’athlétisme, et accédant aux titres de championne de France, vice-championne du monde de 100km, vice-championne d’Europe 2022 d’ultrafond, et détentrice du record de France avec 253,6km courus en 24h. Dans le cadre de sa préparation pour les mondiaux d’ultra en 2019, Stéphanie fait l’exploit de 7 marathons en 7 jours en Antarctique et autour du monde, soit 295 km en 25h42. Elle devient également exploratrice et détient depuis 2015 le record du plus long raid à ski réalisé par une femme en Antarctique sur 2045 km durant 74 jours par – 50 °C.

En parallèle de ses entraînements et exploits sportifs, elle écrit des livres sur ces expéditions, participe à des travaux scientifiques sur l’adaptation en conditions extrêmes, intervient dans des colloques et les médias, et s’engage auprès d’organismes économiques, civiques et sociaux. Le parcours de Stéphanie Gicquel nous montre que l’on peut sortir d’une voie toute tracée et atteindre des objectifs ambitieux à force de patience et de discipline, et en mettant au défi les limites que nous nous imposons. 

10. Agnès Crepet

Agnès Crepet a commencé sa carrière dans l’informatique en tant que développeuse dans le secteur bancaire. Après 10 ans d’expérience, elle traverse un profond questionnement. Elle s’octroie une année pour aller à la rencontre d’autres développeurs dans le monde. Elle y fait de magnifiques rencontres, mais vit également un choc face au drame des déchets électroniques, notamment au Togo et en Indonésie. Agnès traverse alors une importante prise de conscience écologique, surtout pour le facteur humain. Elle crée son entreprise Ninja Squad dans laquelle un jour par semaine est dédié aux projets à but non lucratif, mais reste sur des postes opérationnels, car selon elle, la technique peut être au service de causes intéressantes et éthiques.

Agnès rejoint ensuite Fairphone, une petite entreprise en plein développement qui œuvre pour la durabilité des téléphones mobiles, privilégiant l’éthique dans son travail aux salaires élevés des mastodontes de la Tech. Élue Java Champion, elle est également très active dans les communautés de développeurs et engagée dans des projets à impact positif. Elle a notamment cofondé l’événement inclusif Mixit, et s’est impliquée dans l’association Duchess France, destinée à valoriser les femmes développeuses dans le monde.

Agnès Crepet a construit son propre modèle de réussite basé sur l’éthique et la diversité, au service de l’innovation technologique. La quête de sens et l’écoute de ses désirs profonds sont de précieuses ressources.

La résilience, la détermination et la passion peuvent vous amener loin, plus loin que vous ne le pensiez !

Certaines épreuves de la vie peuvent devenir vos forces.

Les situations de vie les moins évidentes et les « coups durs » sont aussi parfois créateurs d’opportunités et de nouveauté. Ils nous façonnent et forgent notre personnalité. 

Ce sont comme des cadeaux mal emballés de la vie qui vous offre 1001 raisons de vous mettre en mouvement !

Vous êtes en hésitation sur des choix professionnels importants ?

Nous partageons avec vous 7 méthodes pour prendre les bonnes décisions. Et si vous avez besoin de vous faire accompagner, contactez-vous ! Nous nous ferons un plaisir de vous aider à relever vos nouveaux défis !

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7 méthodes pour prendre les bonnes décisions  https://www.uraise.pro/prendre-les-bonnes-decisions/ Fri, 10 Mar 2023 05:30:00 +0000 https://www.uraise.pro/?p=2611 Comment être sûr de prendre la bonne décision ? Voici 7 méthodes pour identifier les biais cognitifs responsables des jugements erronés

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Pensez-vous que la plupart des choix que vous faites soient logiques et parfaitement rationnels ? Peu importe votre situation professionnelle du moment, vous êtes inévitablement amenés à réaliser de nombreux choix au quotidien. Vous vous demandez si approuver ce contrat est raisonnable ? Si quitter votre emploi actuel est la meilleure des options pour vous ? Ou si vous devriez faire confiance à ce nouveau collaborateur/prestataire ? La plupart du temps, nous évaluons les choses et prenons des décisions de manière automatique, que ce soit par habitude, sous le coup d’une émotion, de normes sociales, ou parce que nous devons agir vite.

Si nos actes sont généralement appropriés, ce mécanisme décisionnel, que l’on utilise 95% du temps, est aussi la source de jugements erronés. Rappelons aussi que l’indécision est inconfortable, énergivore, voire douloureuse. Vous vous êtes sûrement déjà retrouvé face à un choix épineux, hésitant entre deux options ou plus, paralysé par la peur de faire un mauvais choix. Ce n’est pas évident, il est donc préférable de ne pas être dans le flou trop longtemps !

U-Raise vous propose d’identifier les biais cognitifs, ces schémas de pensée qui altèrent votre jugement ! Nous vous délivrons 7 clefs pour comprendre leur fonctionnement et prendre vos décisions de la manière la plus éclairée possible.

Ne soyez plus dans le brouillard ou sous l’emprise éventuelle d’une distorsion de la situation !

Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?

Un biais cognitif est un mécanisme de pensée qui est à l’origine d’une altération du jugement. Il est considéré comme un schéma de pensée trompeur et faussement logique. 

C’est un phénomène psychologique qui influence nos choix et nous fait commettre des erreurs d’appréciation. Les biais cognitifs sont liés à notre raisonnement et font partie du quotidien de chacun et chacune d’entre nous.  

Ce sont les psychologues Amos Tversky et Daniel Kahneman qui ont mis en lumière la théorie des biais cognitifs dans les années 1970. Ils cherchaient à expliquer les prises de décisions irrationnelles dans le domaine économique.

L’impact d’un biais cognitif

Un biais cognitif a pour conséquence d’altérer notre prisme dans la prise de chacune de nos décisions.

Comme une anomalie dans le circuit de nos choix, il a pour effet de déformer notre perception. Si l’objectivité était un superhéros, le super-méchant serait sans doute le biais cognitif !

Il a d’autant plus d’impact lorsque la décision s’effectue dans un très court délai ou quand il y a un flot important d’informations ou d’émotions à traiter.

Tels des metteurs en scène, les biais s’exercent et placent le projecteur sur un élément qui impacte notre vision des choses.

C’est comme si une portion de notre cerveau prenait en faute une autre partie.

Notre matière grise n’est pas un ordinateur rempli uniquement de calculs logiques et d’un schéma de cause – conséquence d’une manière 100% rationnelle.

C’est un organe qui a pour mission d’optimiser nos chances de survie et non pas de percer les mystères de l’univers. Ainsi, il nous abreuve d’interférences en permanence, dans le seul objectif de prospérer le plus de temps possible. 

Les différents types de biais cognitifs

Afin de mieux cerner ce que représentent les multiples biais cognitifs qui nous impactent à tout instant, en voici les principales catégories :

  • Biais sensorimoteurs : aussi appelés illusions, ils sont liés aux sens et à la motricité. Par exemple, notre système visuel analyse mal les informations qu’il reçoit.
  • Biais attentionnels : en rapport avec nos problèmes d’attention, ils s’appliquent selon nos intérêts ou inquiétudes du moment.
  • Biais mnésique : en lien avec la mémoire, ils modifient les souvenirs selon notre état émotionnel.
  • Biais de jugement : très nombreux, ils contribuent à notre déformation de la capacité à juger.
  • Biais de raisonnement : ce sont des paradoxes dans le raisonnement.
  • Biais liés à la personnalité : en rapport avec la culture, la langue, l’influence sociale, les habitudes…

6 biais que vous devez absolument connaitre :

Pour n’en citer que quelques-uns, il existe :

  • L’effet Barnum vous pousse à trouver qu’un descriptif, souvent vague ou généraliste, de traits de personnalité correspondent exactement à votre propre personnalité. Ainsi, les horoscopes et autres quiz de personnalités, que la plupart d’entre nous adore, reposent précisément sur ce dernier ! Ne culpabilisez pas d’avoir ce péché mignon, d’autant plus que vous en avez conscience désormais 😄
  • Le biais d’information s’invite quand vous ne prenez pas la peine de faire de recherches pour décider quelque chose. Vous vous contentez de votre connaissance et de votre propre expérience.
  • L’effet du choix par défaut vient, lui, mettre en valeur le fait que nous privilégions la solution qui nous demande le moindre effort intellectuel comme l’achat d’une voiture avec les options par défaut ou le plat du jour au restaurant avec son accompagnement proposé d’office.
  •  Le biais de normalité se manifeste lorsque nous sommes convaincus que les choses fonctionneront à l’avenir comme elles ont fonctionné par le passé, et que les choses que nous tenons pour acquises ne changeront pas. On en vient donc à sous-estimer la probabilité d’un événement certes exceptionnel, mais pas impossible. 
  • Le biais de conformité est notre tendance humaine naturelle à suivre l’avis du plus grand nombre, car cela nous permet de nous sentir intégrés socialement. Notre décision se conforme (souvent inconsciemment) à celle du groupe parce qu’on appréhende la façon dont les autres pourraient nous percevoir et on redoute qu’une opposition au groupe nous mette en situation de conflit. Publiée en 1951, l’expérience Asch du psychologue Solomon Asch, nous démontre comment fonctionne ce biais. 
  • Le biais d’ancrage qui nous encourage à être influencé par la toute première information perçue, qu’elle soit bonne ou mauvaise. « Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression ». Cette expression ne vous est sans doute pas inconnue, et provient directement de ce biais d’ancrage lorsqu’une première impression devient une référence, et qu’il est très difficile de s’en défaire. On a tendance à se focaliser dessus et on n’arrive plus à prendre en considération les nouvelles informations ou à envisager d’autres choix !

Voici une courte entrée en matière puisqu’il existe plus de 200 biais répertoriés par les études scientifiques ! Nous vous laissons le loisir de tous les démasquer !

Avec toutes ces potentielles sources de subjectivité et d’altération de notre jugement, vous vous demandez certainement comment prendre les meilleures décisions possibles ?

U-Raise vous livre le kit de survie pour prendre vos décisions sans être sous l’emprise de votre cerveau !

Les méthodes anti-biais cognitifs

Avez-vous admis l’idée que votre cerveau peut avoir envie de vous tromper malgré lui ?

Agissez enfin pour contrer ces mécanismes inconscients ! Nous vous proposons différentes méthodes :

1. La création de sa propre matrice

Partez de votre objectif et identifiez 3 solutions. Puis attribuez une note à chaque solution en vous questionnant :

  • Ai-je bien toutes les informations ? 
  • Est-ce bien mon opinion, ou suis-je influencé ?
  • En quoi cette solution est-elle meilleure que les autres ?

Vous pouvez ajouter toute réflexion en lien avec votre but du moment, de la manière la plus concrète et factuelle possible.

2. Le combo peur et excitation

Lié aux émotions positives, c’est le double ressenti à la fois, de la peur, dans le sens d’une adrénaline agréable, et de l’excitation, reflétant la hâte de vivre ce moment. Il traduit une juste sortie de zone de confort qui est toujours effrayante et considérée comme « mise en danger » dans le respect de nos valeurs intrinsèques avec l’envie et l’attrait que cela exerce sur nous.

3. La méthode SWOT

C’est une analyse stratégique qui est utilisée couramment dans le marketing, et qui est aussi applicable dans notre vie personnelle !

Majoritairement utilisée par les entreprises pour confirmer leur positionnement stratégique, cette matrice peut alors vous servir à identifier la décision la plus pertinente pour vous, de manière factuelle !

SWOT désigne alors :

  • Strengths = Forces. Elles correspondent à nos atouts propres.
  • Weaknesses = Faiblesses. Ce sont les lacunes internes.
  • Opportunities = Opportunités, liées aux chances extérieures de la situation.
  • Threats = Menaces. Ce sont les risques liés à l’environnement.

Commencez par décrire les éléments positifs (possibilités et atouts) et les négatifs de chacun de vos choix : lacunes et risques à la fois, de votre environnement interne et externe.

Par cette liste concrète, l’option la plus appropriée se met alors en valeur là où les attributs bénéfiques sont les plus importants et les négatifs qui pèsent le moins lourd dans la balance !

D’une manière plus synthétique et moins cadrée, vous pouvez avoir recours au fameux plus et moins !

  • Listez alors les avantages et inconvénients de chaque choix possible.

Enfin, vous pouvez aussi identifier ce qui vous attire et ce qui vous repousse :

  • Quelle réponse vous donne davantage envie ? Qu’est-ce qui vous freine ou vous retient pour chacune des options ? Il y en a peut-être une qui pèse plus lourd dans la balance ?

4. La collecte d’informations

Effectuer quelques recherches est constamment bienvenu !

  • Générales : documentez-vous autour de vous, sur le net, au sein de votre réseau… Collectez des preuves et du retour d’expérience d’après un panel varié pour vous apporter des ressources. Lorsque vous vous documentez sur internet, pensez bien à vérifier la source de vos informations en effectuant une rapide recherche sur celle-ci. Le net ne filtre malheureusement pas toutes les fake news.
  • Personnelles : capitaliser, se souvenir de ses résultats et réussites précédentes. Se demander, toujours avec recul et en analysant le contexte : « Qu’est-ce qui a marché dans mes décisions passées ? Pourquoi ? ».

5. La création d’hypothèses 

À la manière d’un scientifique, émettez des hypothèses pour chaque alternative en vous détachant au maximum de vos préjugés ou a priori divers.

  • Quels seraient les résultats possibles ?
  • Et que pourrait-il arriver de pire ?
  • Quelles seraient vos solutions à ce moment-là ?

Si vous êtes dans le cas d’un changement professionnel, consultez la méthode du scénario catastrophe pour dompter votre peur financière !

Lire notre article Changement professionnel : dompter la peur financière

Gardez en ligne de mire de revenir à l’objectif et l’issue la plus importante pour vous.

Remarquez, si vous le pouvez, les biais cognitifs qui vous sont familiers pour les écarter de l’équation.

6. Se faire aider

Évidemment, le soutien d’un individu neutre et extérieur à votre contexte intime peut vous être d’une aide précieuse ! Faites-vous alors accompagner par un psychologue, un coach ou toute autre personne compétente dans les domaines relatifs à vos prises de décisions (comptable, expert RH, …).

7. Vous faire l’avocat du diable

Vous avez un avis bien tranché sur un sujet ? Prenez le parti opposé et argumentez de manière détaillée à l’oral pourquoi vous avez tort ! Cette technique utilisée par Seth Godin vous permettra d’enrichir vos mécanismes de pensée et de voir le monde d’un nouvel œil.

Vous êtes désormais plus aguerri sur vos prises de décisions, qui sont pour la majorité biaisées par plusieurs effets cérébraux, internes et à la fois liés au contexte global extérieur. Il faut savoir rester humble face à notre humanité ! 

Dans tous les cas, prenez le temps et l’espace pour appliquer la méthode de votre choix et laisser reposer les gentils biais cognitifs qui vous accompagnent 🙂 

En avoir pris connaissance et conscience est la première étape pour avoir la pensée la plus rationnelle possible.

Nous vous souhaitons de bonnes prises de décision !

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